Il est maintenant l'heure des enquêtes impossibles...
Les enquêtes impossibles, c'est avant tout le narrateur/présentateur Pierre Bellemare. Il a le sens de la formule pour annoncer l'indicible dont l'horreur est d'autant plus réelle qu'il s'agit d'histoires vraies. Il lance ainsi dans un décor dépouillé, les reportages d'affaires criminelles résolues grâce au travail d'enquête et à la science médico-légale.
Les reportages sont des mixages de reconstitutions, de témoignages: de professionnels de la justice, des familles des victimes, de l'assassin quelquefois, et de photos de scène de crime. La toute puissance de la science est omniprésente, mais ce n'est pas tant le résultat des analyses que son interprétation qui détermine si le suspect est coupable ou non. L'on se rend compte que les mobiles sont bien souvent les mêmes (cupidité, jalousie, déviance sexuelle...), et que chacun d'entre nous est potentiellement un meurtrier ou une victime.
Une voix off reprend les éléments du dossier à mesure qu'il est exposé, elle entretient le suspens jusqu'au final où l'on découvre la sentence prononcée à l'encontre du meurtrier: des années de prison ou la peine de mort. Les crimes ont eu lieu aux Etats-Unis le plus souvent, il y a quelque cas australiens. Bellemare complète chaque reportage en faisant des rapprochement avec des statistiques policières et des affaires criminelles françaises.
Bien orchestrées et dosées entre le sensationnel et l'émotionnel, présentées par un maitre de cérémonie irréprochable, les enquêtes qui n'ont rien d'impossible se suivent sans temps mort ni ennui.