Cette critique sera certainement la seule que j’effectuerai sur ce site ; comme une sorte d'hommage…
Je ne sais pas réellement comment structurer ma critique, comment captiver votre intérêt, comment vous donner envie ou non de regarder cette série qui je pense a eu une influence majeure sur ma vie.
Je vous dirais simplement que cette critique sera purement subjective, qu’elle ne traitera pas du casting, du jeu des acteurs, des décors, des intrigues parfois aberrantes…
Pourquoi ?
Simplement parce que je ne pense pas avoir les compétences nécessaires pour juger de la performance d’un acteur, d’une storyline quand je n’ai moi-même rien accompli…
Et avouons-le, parce que je suis un fanboy.
Voyez donc cette critique (plutôt apologie) comme une lettre ouverte à moi-même, à vous, à nous.
Attention, cette critique sera basée essentiellement sur les saisons 1 à 6.
One Tree Hill (OTH) aborde de nombreuses thématiques qui me sont chères : l’amour, la famille, l’amitié, la rivalité, le sport, la musique et d’autres qui me sont inconnues comme la fraternité, la mort, la dépendance et certaines que j’oublie sûrement.
OTH m’a appris que l’amour est un combat de tous les jours, une lutte acharnée à travers laquelle on doit jouer sa meilleure main chaque seconde, chaque minute, chaque instant pour traverser ensemble les épreuves.
J’ai été amoureux au moins une fois dans ma vie pour savoir que l’amour est le sentiment qui suscite les plus vives émotions en moi et je pense que je le dois en partie à cette série.
Vous me direz que c’est une série, que tout n’est pas aussi rose dans la vie et j’en ai bien conscience…
Je vous dirais cependant que j’ai été élevé par des femmes, entouré de femmes (ma mère, ma grand-mère, 3 cousines contre un père, un grand-père) qui ont cultivé une certaine sensibilité chez moi qui fait que je ressens certainement les choses, bonnes ou mauvaises, plus intensément que la plupart des personnes : un hypersensible au sens psychologique du terme.
Mais osez me dire que vous n’avez pas ressenti quelque chose « de fort et de vrai », lorsque Brooke donne les lettres rédigées pendant l’été et destinées à Lucas, lorsque Lucas avoue son amour à Peyton lors de la finale du championnat…
Moi j’ai ressenti quelque chose à ce moment-là, j’ai su que l’amour jouerait un rôle prépondérant dans ma vie.
True Love Always
Aujourd’hui je sais que je ne serais pas l’homme que je suis sans ma famille, et plus spécifiquement sans ma mère, ma grand-mère et mon grand-père.
Comme Lucas avec sa mère et son oncle, ces personnes ont été là pour moi à chaque instant pour devenir une personne respectable, pour faire le bon choix quand celui-ci doit être fait.
Il s’avère que sans la famille, qui est le socle sur lequel nous reposons, nous n’avons aucun repère, aucune ligne directrice pour nous guider.
Lucas avait sa mère qui l’a élevé pour en faire un homme bien, un homme bon, un bon mari, un bon père ; mais surtout, Lucas avait une figure paternelle sur laquelle s’appuyer, de laquelle s’inspirer.
Sans ces personnes, notre héros ne serait jamais devenu cette personne…
Que dire de la musique dans cette série ?
Pour moi, la playlist est juste parfaite, essentiellement pop/rock.
Chaque chanson s’imbrique parfaitement dans chaque scène, nous la faisant vivre/ressentir avec encore plus d’intensité.
Même si je ne suis pas un artiste, même si je ne sais pas jouer d’un instrument, je sais que la musique a une place prépondérante dans ma vie grâce à cette série.
Cependant, bien qu’elle ne m’appartienne pas, je n’aime pas la partager car pour moi, la musique est le miroir de l’âme ; je pense qu’on peut lire en quelqu’un à travers ce qu’il écoute
Et enfin, la base de la série que je ne peux pleinement comprendre étant fils unique : la rivalité/fraternité entre les 2 principaux protagonistes : Lucas et Nathan.
Etre fils unique, ça a ses bons et ses mauvais côtés : on est tranquille quand on veut regarder la télé, jouer à la console/ordinateur sans personne pour nous gonfler parce que la personne veut la même chose au même instant…
Mais parfois, on se sent très seul quand tous nos amis rentrent chez eux retrouver leurs frères ou sœurs, et que nous on reste sur la touche.
J’ai parfois été content de ne pas avoir eu de frères ou de sœurs et parfois j’ai ressenti un immense vide, que je ressens encore parfois et qu’il est clair que je ressentirai toujours.
Mais OTH m’a appris ce que ça aurait pu être d’avoir un frère (Lucas/Nathan) ou une sœur (relation plus qu’amicale Lucas/Haley) et ça me semblait bien…
Encore aujourd’hui, je ressens l’influence que cette série a sur mes décisions, son impact sur ma vie ; mais quand je regarde par dessus mon épaule, je me dis que ce n’est pas si mal…