Les limiers vont à la pêche aux indices pour retrouver des disparus en lien avec des affaires criminelles. Rien de bien transcendant à la base.
D'entrée de jeu, la ressemblance avec la série US Esprits Criminels saute aux yeux. Si l'on échappe à la chasse tous azimut de serials killers, on ne coupe pas aux portraits psychologiques à l'emporte pièce.
Pire encore, l'on retrouve dans Les Limiers, le clone modifié de la pétillante Pénélope Garcia. Celle-ci est transformée en une vieille peau terne aux cheveux gris, geek avec une grosse bagouse noire qui scrute en permanence plusieurs écrans d'ordinateur, de longue en communication avec le reste de l'équipe sur le terrain.
Pourquoi tant de haine envers Pénélope ?
Pour en revenir aux limiers, les personnages sont sans consistance et ne suscitent aucune empathie. Le parti est pris soit disant de ne rien révéler de leur vie privée pour ne se concentrer que sur leur travail. Force est de reconnaitre, les deux premières enquêtes ( soit le 1/3 de la série puisqu'il n'y a que 6 épisodes) se calquent sur d'anciens traumatismes de ces enquêteurs. C'est convenu, c'est lourd et mal joué entre sautes d'humeur, aveux lacrymaux et silences cryptiques.
Concernant les enquêtes, le suspens a du mal à décoller, les clichés se succèdent sans saveurs. Les fuyards n'ont guère plus de profondeurs que leurs poursuivants.
La prochaine disparition sera la mienne en tant que téléspectatrice. Tout le talent de cette belle brochette de lieux communs ambulants ne sera pas suffisant pour me retrouver à l'épisode suivant.