Je dois confesser une chose : je ne connaissais pas l'histoire des Misérables. Evidemment, les personnages sont rentrés dans le patrimoine français (occidental ?), Valjean, Cosette, Fantine, Javert, les Thénardier, Gavroche. On se rend compte à quel point cette histoire a marqué nos imaginaires rien qu'avec ça.
Et pourquoi pas commencer avec cette série ? Du grand spectacle, des acteurs britanniques de premier plan (Dominic West, Olivia Colman, Lily Collins, j'en passe) et le Paris du XIXème, celui qui suscite sans doute le plus de fantasmes internationaux. Il ne suffisait plus que de passer en VF (pour une fois) pour s'y croire encore un peu plus et c'était bon.
Franchement, la série propose une approche, à la fois classique et irréprochable de cette oeuvre. Et je suis vite tombé dedans, en y voyant un romanesque de dingo, des personnages à la force évocatrice et au destin incroyable. Vraiment, une série passionnante.
Mais petit à petit, les coïncidences s'installent. Une histoire qui se passe à la fois dans la large région parisienne, dans la provence et dans le nord de la France ne peut pas faire basculer des destins par autant de coïncidences. Un chef de bagne à Toulon rencontre Jean Valjean, un des taulards les plus forts et récalcitrants et le retrouve par hasard par la grâce d'une nomination à Montreuil sur Mer. Et ce n'en est qu'une.
Ca a un peu gâché mon plaisir, mais pas trop quand même.