L'astronomie est le nom un peu barbare de la science de l'infiniment grand, de l'infiniment loin, de l'infiniment vieux parce que ce qui est observé s'est déroulé il y a déjà fort longtemps et n'existe peut-être même plus. Le temps que la lumière parvienne jusqu'à nos télescopes se compte, en effet, en millier d'années.
Le shéma narratif de ces documentaires est identique aux exposés de Charlie Eppes dans la série Numbers. Il écrit des formules mathématiques, en parle dans le jargon scientifique puis utilise un exemple concret pour se faire comprendre des agents du FBI.
A ceci près que les mystères de l'univers s'expliquent ou du moins s'appréhendent par des conjectures et des suppositions à grands coups de milliards de ceci, de milliards de cela ( poids des objets célestes, leurs vitesses, leur âge, leurs températures, leur éloignement depuis la Terre etc...).
La voix off reprend sans cesse les informations à mesure que l'exposé avance si bien qu'à la fin, on s'y perd un peu, assommé par tous ces milliards. D'autant plus que les exemples concrets ne sont pas tous très parlant.
Même si c'est un bon travail de vulgarisation documenté et riche de témoignages d'experts habités par leur science, les notions abordées restent complexes. Pour peu que l'on soit fatigué, bercé par cette voix off grave et égale, au discours redondant, noyé sous les chiffres sans cesse martelés tellement énormes qu'il est difficile de s'en faire une idée précise, le sommeil vous prendra plus surement que l'attraction d'un trou noir.