10/10... jusqu'à la saison 11. S'en suit une longue descente aux enfers, douloureuse.
Car oui malheureusement, nous devons prendre en compte non pas 11 – ou même allez soyons fou, 14 – mais bien 28 saisons, 28 et c'est toujours pas fini.
Cette lente agonie il faut bien avouer que sur le moment il était difficile de la voir venir, aveuglé par le génie – qu'on pensait sans fin – des scénaristes.
Mais l’imagination, débordante de créativité, qui donnait naissance aux épisodes – aussi dingue que « Pour quelques milliards de plus » pour n'en citer qu'un – a peu à peu laissé la place à l'inexorable envie de faire fonctionner l'inimaginable machine à fric que sont devenu Les Simpsons.
Les saisons passables se sont donc enchaînés à partir du début des années 2000, tout en installant la série dans une médiocrité qui plut de plus en plus au public.
Point d'orgue, ce mois de juillet 2007.
L'envie de faire toujours plus de profit avait enfin apportée aux fans le rêve que les producteurs avaient jusqu’alors toujours gelé.
Nous aurions du comprendre dès les rumeurs d'un changement de doubleurs pour l'occasion « du Film », puisque c'est son nom, que c'était déjà fini.
Mais non il était encore trop tôt – et pourtant déjà tellement trop tard – nous voulions y croire.
Mais voilà, l'électrochoc, il fallait bien ça. Spider cochon, entre autre. Plus tard c'est le générique culte qui subira un lifting, Full HD 16/9 digital surround DVD blu-ray oblige...
Mais revenons en 2007, comment sortir des sales obscures, et retourner sur son canapé après avoir subi ça ?
Je pense honnêtement pouvoir dire qu'on ne peut tout simplement pas, s'en était trop.
Mais aujourd'hui en 2015, qu'en est-il alors ? Tout n'est pas si noir, le souvenir d'un humour si particulier – « Des autruches ? Tu crois ? Houuu ! Ca me branche bien ça... » – restera gravé dans nos mémoires à jamais.
Adieu Frank Grimes, adieu Hank Scorpio et bien sûr, adieu les Simpsons, si seulement cette critique pouvait se terminer par R.I.P