Précision : je n'ai pas lu l'oeuvre dont est tirée cette série.
Je me suis lancée dans Love Alarm par pure curiosité. Au final, je ne suis pas déçue, mais pas non plus enchantée.
L'idée de base est assez intéressante et c'est ce qui a attiré mon attention : une application qui permet de voir qui nous aime dans un périmètre de 10 mètres. De fait, les sentiments de toute personne possédant ladite application ne peuvent rester secrets. On y voit évidemment une critique de la société actuelle, souvent jugée de moins en moins romantique à cause des applications de rencontre et autres speed dating. J'ai donc plutôt bien accroché avec ce concept, où chaque relation se base sur une sonnerie mutuelle sur les téléphones de deux personnes.
Seulement, le principe du triangle amoureux me fatigue un peu, et sûrement un peu plus ici quand on voit quelle relation entretiennent les deux garçons : meilleurs amis depuis l'enfance et plutôt opposés (l'un riche, sûr de lui, assez sombre et populaire ; l'autre travaille pour le premier, il est peu confiant, peu populaire mais d'une grande bonté envers tout le monde). A ce niveau-là, pas de surprise, vous vous y attendiez et ils l'ont fait.
Autrement, j'ai plutôt bien aimé le fait que tout ne tourne pas autour de l'application. L'histoire de famille du personnage principal, Kim Jojo, est assez intrigante, et tragique. Si on oublie son côté Cendrillon (là aussi, pas tellement épatant), c'est sympa d'avoir une héroïne qui essaye de s'en sortir malgré tout, qui ne manque pas de courage même si elle est seule.
J'ai donc passé un bon moment devant Love Alarm. Les personnages sont assez attachants même si pas très originaux, et c'est agréable de regarder leurs relations évoluer autour d'une application qui empêche toute pudeur. Ce n'est pas la série de l'année certes, mais elle n'est pas à jeter non plus. La première saison est un gros flash back du lycée, et revient au présent (2023) dans les derniers épisodes. A voir ce que la saison 2 nous réserve !