rien que du vide
Le premier épisode est gentillet et on croit qu'il va se passer des choses sympas par la suite mais non,rien,il ne se passe rien alors j'arrête au milieu du troisième épisode. Je regarde le début du...
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le 3 janv. 2024
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En regardant la première saison de cette série, bien que je me sois laissée happée par le visionnage et l’histoire, il y avait quand même plusieurs choses qui m’ont interpellé.
L’histoire se passe dans une petite ville, dans la campagne américaine. Il y a toujours ce beau gosse, comme personnage principal, qui vole la vedette à son alter égo, l’intello (ici, ça sera son frère).
Il y a cette fille citadine qui atterrit à la campagne, et qui doit se familiariser avec ce nouveau milieu pour elle. Une fille qui porte plusieurs casquettes : à la fois belle et intelligente, elle veut se destiner à une brillante carrière, et veut viser une fac très réputée. Et bien sûr, pour couronner le tout, c’est une personne douce, et aimante, qui veut toujours le bien pour les autres, sinon, ça serait trop facile si elle était méchante.
En gros, une série américaine pour adolescentes un peu cliché. J’avoue que de mon coté, je ne suis plus du tout dans l’adolescence, mais les histoires qui parlent des premiers émois, ca me fait toujours du bien. Donc, je continue du regarder.
Le problème, c’est que plus on continue de regarder cette série, et plus les clichés s’installent et prennent de l’ampleur. Il y aura ce fameux triangle amoureux. Mais pas que.
Il y a eu des comportements entre les différents personnages que j’ai jugé un peu toxique. Et je me dis que si on s’abreuve de ce genre de séries, il se pourrait bien qu’à force, on puisse être influencé.
Je m’explique.
Il y a eu plusieurs thématiques dans cette première saison. Déjà, le triangle amoureux. J’ai l’impression qu’on ne peut pas concevoir une série pour adolescents sans inclure un triangle amoureux. Comme si ca faisait partie de l’adolescence peut etre d’hésiter ?
Il m’est arrivé d’observer cette thématique dans des films (par exemple les téléfilms qui passent en journée, l’apres midi, pour la ménagère), mais même dans le cinéma d’auteurs.
Est-ce qu’on ne peut finalement pas concevoir l’amour sans triangle amoureux ? Sans ce doute et cette hésitation ?D’avoir un peu le c** entre deux chaises ?
Tout en sachant qu’on met en concurrence deux personnes qui ne sont absolument pas comparables. Un intello vs un bogoss égoïste mais qui s’averera (style) avoir un grand cœur…
Il y a forcément cette thématique autour des parents et de la responsabilité parentale. J’ai vu dans le personnage du père, une fierté mal placée, de dire que tout va bien à son ami, alors qu’il n’assume pas trop la situation dans laquelle il s’est retrouvé. Dans cette scène, j’y ai perçu une pointe de jalousie et d’envie.
La mère, elle, c’est l’archétype même de la femme influente dans la petite ville mais au grand cœur. Qui essaye d’être sur tous les fronts, et de donner avec générosité.
Chaque enfant poursuit quant à lui un projet de vie différent de l’autre. Il y a aussi cette petite scène qui dénonce la fête du thanksgiving. Il y a ce seul personnage afro-américain-indien (il aura plusieurs casquettes), en plus d’être gay.
Et comme par hasard, dans ce petit patelin, il trouve quand même l’amour (spoiler alert : c’est un des fils, qui est aussi gay, et d’ailleurs je me suis demandé, s’ils ne vivaient pas tous deux dans cette petite ville, est ce qu’ils se seraient mis ensemble ? Est-ce le fait qu’il n’y a pas assez de choix conduit à ce choix justement ?)
Il y a cette thématique du mariage, de la vie à deux, de comment commencer la vie en tant que jeune adulte, dans une petite ville qui plus est. Comment trouver ce qu’on aime faire professionnellement ? Comment organiser un mariage lorsqu’on a pas d’argent ?
(Alors que la famille possède un ranch, et que c’était logique que ce fameux mariage allait se faire là-bas …)
La thématique aussi de la rupture, et de la place de l’amie dans la rupture. Cet égo qui revient alors que son amie est en train de vivre un des plus beaux jours de sa vie (mais ce que la personne trouve à faire, c’est juste de pleurer sur son sort, sans se dire que c’est peut-être pas le moment et que ce n’est pas une question de taire son émotion, mais d’être là pour son amie, et qu’ensuite après ça, elle sera là pour elle, sachant qu’en plus, les choses s’arrangent par la suite… enfin bref)
Et alors que la série prend ce twist qu’on attendait tous (j’espérais en mon for intérieur que les choses tournent autrement), voici que la jeune fille fuit, vers sa ville.
Est-ce que finalement, tous ces comportements qu’on regarderait série après série, film après film, comme si c’était normal, ne nous influenceraient-ils pas ?
Créée
le 25 avr. 2024
Critique lue 183 fois
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Très ado mais simplement plein d'amour j'adore
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