Saison 2
Une saison en léger progrès par rapport à la précédente. Si l’atmosphère se montre toujours anxiogène et testostéronée, le fil global et l’intrigue sont plus accrocheurs. Les personnages étant déjà introduits, on regrette un peu la présence en demi-teinte de Peggy (même si chacune de ses apparitions se remarque) au profit d’autres pas forcément plus intéressant. Le cœur ici, ça sera surtout le couple Don/Betty, et si c’était déjà un peu le cas la saison précédente, ça devient encore plus prévalent sur cette saison, puisque le couple traverse d’ailleurs une nouvelle crise, encore plus marquante. Bien sûr, on découvre toujours l’univers de la publicité et ses idées qui nous font parfois doucement sourire ; mais ce qui en ressort, c’est une équipe qui n’hésite pas à se tirer des balles dans le pied pour assouvir l’ambition personnelle, et ça semble même être récompensé. Le casting est toujours aussi impérial, aussi bien les personnages attachants que ceux déplaisants, et c’est techniquement toujours aussi nickel sur tous les niveaux, notamment dans la création de l’ambiance par les décors et les costumes.
Bref, une seconde qui va en s’améliorant, peut-être plus captivante aussi et moins décousue dans son histoire, même s’il y a toujours cette ambiance qui oppresse parfois beaucoup trop.