L'histoire s'articule autour de ses 2 principaux protagonistes: Madlax, invicible mercenaire vivant dans un pays déchiré par une guerre civile, et Margareth Burton, adolescente lunaire, détentrice d'un manuscrit convoité par Enfant, une organisation maffieuse d'envergure mondiale. Au fil des épisodes, leurs destins vont se croiser pour ne finalement plus faire qu'un.
On peut dire qu'avec cet anime le mystère est au rendez-vous. Les interrogations fusent : quel est le lien réel entre Madlax et Margareth? Qu'est-il arrivé à cette dernière il y a 12 ans? Quels sont les pouvoir du livre? Quelles sont les intentions réelles d'Enfant? Qui sont Laeticia et Poupee? Autant d'interrogations qui, heureusement, trouveront une réponse avant la fin du récit (je ne sais pas vous, mais moi j'ai horreur quand trop de questions restent en suspens).
Ce que l'on remarque de suite dans Madlax, c'est la musique de Yuki Kajiura, qui avait déjà composé la musique des séries .hack// . Néanmoins, si elles collaient parfaitement à l'ambiance de cette dernière, elles ne le font qu'en partie avec Madlax. En effet, l'anime alterne séquences mystérieuses ou onirique avec séquences guerrières. C'est avec celles-ci que la sauce ne prend pas. Heureusement, elles diminuent à mesure que l'on avance dans l'histoire et elles m'ont donc moins dérangé que dans les premiers épisodes.
Reste à ajouter que si l'onirisme ne me dérange pas (cf. Wolf Rain), les anime à caractère introspectif ont tendance à m'ennuyer. Je n'ai donc que très moyennement apprécié Madlax, l'histoire ayant peut-être pu s'épargner quelques longueurs en réduisant le nombre d'épisodes.