Le capitaine de police Sharon Raydor (Mary McDonnell), déjà présente dans The Closer, succède au chef adjoint Brenda Leigh Johnson à la tête de la brigade des crimes majeurs de la police de Los Angeles. Cette brigade enquête sur des homicides classés comme « prioritaires », étant donné qu'ils concernent le plus souvent des membres de gangs, des mafieux, des passeurs de clandestins, des personnalités de l'industrie du cinéma et d'autres personnalités locales.
Les débuts de Sharon Raydor à la tête de la brigade des crimes majeurs est considéré par le lieutenant Louie Provenza comme une atteinte à son autorité et il critique les méthodes qu’elle emploie, très différentes des siennes, plutôt « vieille école » jusqu’à ce qu’il mette sa démission dans la balance.
Mais l’intelligence et le savoir-faire de Sharon lui gagnent rapidement l’estime de toute l’équipe.
Dès le premier épisode, Sharon Raydor doit prendre en charge, Russell « Rusty » Beck (Graham Patrick Martin), un adolescent de 16 ans, témoin dans l'affaire Phillip Stroh, un avocat qui a violé et tué plusieurs jeunes femmes. Son père l'avait déjà abandonné à la naissance en abandonnant ses droits parentaux. À peine âgé de 15 ans, sa mère l'a laissé seul « en l'oubliant » dans un zoo. Il a dû se prostituer pour survivre. Son témoignage permet de le placer sous le programme de protection des témoins. Révolté, il passe de famille d’accueil en famille d’accueil jusqu’à ce que Sharon Raydor décide de l’héberger chez elle et finalement, de l’adopter lors de la saison 3.
Mon opinion sur cette série
On s’étonnera sans doute que je puisse m’intéresser à une série policière, car ceux qui me lisent savent que ce n’est pas ma tasse de thé. Mais ce qui a soulevé mon intérêt, c’est la présence, dans le rôle principal, de l’actrice Mary McDonnell, que j’avais beaucoup appréciée lorsqu’elle jouait le rôle de la présidente dans Battlestar Galactica. J’aurais préféré la retrouver dans un cadre différent d’une énième série policière, mais je trouve que son jeu est toujours aussi brillant. Ce qui me plaît aussi beaucoup, plutôt que les enquêtes qu’on nous propose (qui ne sont ni meilleures ni pires que dans d’autres séries) c’est « l’histoire dans l’histoire » et les relations que Sharon développe avec le jeune Rusty, ado écorché vif, en guerre avec raison contre la société toute entière, qu’elle finit par « apprivoiser ».