Moi la femme.
Bon c'est comme d'hab avec ce genre de série c'est destiné au plus grand nombre et notamment à un public féminin, donc on passe en revue les clichés liés au genre. On se demande si les auteurs se...
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le 9 juin 2016
3 j'aime
Marjorie, c'est la psy pleine de vie, de ressources et empathique qu'on rêverait tous de connaître. A chaque épisode, elle rencontre des hommes et des femmes qu'elle soigne en dehors puis dans son cabinet quand le travail de thérapie connaît quelques résultats. Entre rires et larmes, les personnages réticents finissent par briser la carapace dans lesquels ils se sont enfermés et se réparent. Le procédé n'est pas révolutionnaire mais tout est dans la façon de le mettre en scène et de procurer des moments intenses,variés et beaux. Ivan Calbérac, qui avait déjà réalisé Irène, film trés sensible avec Bruno Putzulu et Cécile de France, renouvelle ce goût pour la renaissance des gens suite à une situation qui leur paressait insurmontable. Dans l'épisode vu ce soir, Pascale Arbillot (les Petits mouchoirs) incarne génialement une mère qui fait vingt ans de plus que son âge et n'arrive plus à vivre sa relation avec sa fille suite à un moment traumatique. Mona Achache,qui a repris la réalisation de la série, embrasse à merveille l'univers de Calbérac, et retrouve la même énergie qu'elle avait déployé sur l'adaptation du roman de Muriel Barbery, l'élégance du hérisson. Une série qui donne une autre approche de la thérapie, une ouverture sur l'autre à travers une psy qui a aussi ses petits tracas familiaux et ses coups de blues. C'est réaliste, positif,sans prétentions et dans la proximité entre tous les protagonistes. De bonnes raisons pour poursuivre l'expérience et se remonter le moral par la même occasion.
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le 8 juin 2016
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Cinq épisodes et puis s'en va, dommage, j'aurai bien prolongé la thérapie avec Anne Charrier.
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