Master Pasdecohérence

Série que se veut la version française de "How to get away with a murder?". Elle aurait du s’appeler "How to get away with a bad actor" parce que franchement pas un pour rattraper l'autre. Entre celui qui li son texte et l'autre qui n'a aucune réaction: c'est trop pour une seule série.

Histoire : on est sur une série policière classique : un meurtre par épisode et autre qui sert de fils conducteur pour toute la série. Sauf que, si on regarde attentivement, les meurtres n'ont aucune logique et, pire, leurs résolutions tombent de nul part. les "indices" changent au fur et à mesure de l'épisode et des "témoins" nous donnent la clé du mystère à 3min de la fin (parce que bah oui c'est logique enfaite tout était sous nos yeux [non]). Y a pas de sens.

Mais la palme d'or revient quand même au dernier épisode de la saison 2, dont la résolution de "l'affaire fils conducteur" se fait en 10min top chrono sans qu'on nous explique quoi que ce soit. On se retrouve avec un happy ending, des morts qui sont *surprise* vivants, et une justice tellement clémente qu'elle libère les prisonniers sur le champs. Il n'y a aucune once de vraisemblance et je commence à penser que la série n'est pas créée pour regarder attentivement mais plutôt comme fonds sonore.

Personnages :

Vides et niés. La série se voulait dans la lignée de HTGAWM avec une prof ultra charismatique et des élèves sous son "joug". Muriel Robin joue une prof hautaine, moqueuse et ne créait aucun lien avec ses élèves et les autres personnages principaux. on ne comprend pas très bien pourquoi elle retourne travailler auprès de la police (après avoir complètement arrête suite à une erreur judiciaire qu'elle a commis). On ne comprend pas non plus comment les élèves ne la renvoient pas paitre et décident de partir - elle les traite vraiment mal sans aucune justification. A aucun moment, on comprend l'influence qu'elle peut avoir sur ces personnes.

Les élèves sont stéréotypés et réduit à un élément distinct : la hackeuse rock, le héro beau gosse, l'intélo et la superficielle influenceuse. à noté que cette dernière est la plus travaillée avec quelques nuances apportés sporadiquement pour contrebalancer que le fait que les scénaristes boomers n'ont jamais croisé de vrais influenceurs et que, pire, ils ne savent pas comment fonctionne les réseaux sociaux.