Melrose Place, c’est comme si tu mettais tous les clichés des soaps des années 90 dans un shaker, que tu secouais bien fort, et que tu versais le tout dans un complexe résidentiel où chaque porte cache des secrets plus fous que le précédent. Entre trahisons, amours impossibles, complots sordides et retournements de situation à faire pâlir les scénaristes les plus tordus, cette série est l’apothéose du drama outrancier.
L’histoire se concentre sur un groupe de jeunes adultes ultra glamour (mais évidemment super dysfonctionnels) qui vivent tous dans le même immeuble. D'un côté, tu as l’innocent qui débarque avec des rêves plein la tête, et de l'autre, tu as ceux qui manigancent, trahissent et ruinent des vies comme si c'était leur passe-temps favori. Il suffit qu’un voisin parte en week-end pour qu’un triangle amoureux éclate, qu’une vengeance se mette en route, ou qu’un complot machiavélique soit échafaudé.
Les personnages ? Un véritable festival de stéréotypes exagérés. Entre Amanda, la femme fatale manipulatrice en chef, et Michael, le médecin plus occupé à collectionner les scandales qu’à sauver des vies, c’est une véritable danse de manipulations sans fin. Ils sont tous aussi fascinants qu’insupportables, et tu ne peux t’empêcher de te dire : "Non, ils n'oseront pas aller plus loin..." – mais ils le font. À chaque épisode.
Côté intrigues, Melrose Place ne connaît pas le mot "limite". Amour, trahison, fausse mort, amnésie, explosions, et même un complot médical impliquant des hôpitaux dignes de films d'espionnage. Les scénaristes semblent avoir tiré à pile ou face pour chaque nouvelle intrigue, et c’est justement ce chaos qui te tient accroché. Chaque scène est une nouvelle dose de WTF qui te fait douter de la réalité.
En résumé, Melrose Place est un tourbillon de situations rocambolesques et d’intrigues tirées par les cheveux, mais c’est aussi ce qui fait son charme. Si tu veux une série où chaque rebondissement est plus absurde que le précédent, où les personnages semblent avoir abandonné toute logique au profit du sensationnel, alors Melrose Place est la définition même du plaisir coupable des années 90.