J’étais d’humeur à me manger une petite série coréenne, un drama pas bien compliqué. Je suis tombée sur « Souvenirs de l’Alhambra ». Honte sur moi car j’ai vraiment lu la présentation de la série en diagonale, je me disais: « Hé, ça se passe en Espagne, ça va être cool et dépaysant ».
Euuuh... assez rapidement, des effets spéciaux (pas vilains) apparaissent et je sens que c’est pas vraiment un drama classique.
J’ai failli lâcher l’affaire après le premier épisode mais mon instinct me disait: « Y’a quelque chose, laisse lui sa chance ». Et à partir de là, ça été le marathon pendant quelques jours à faire des heures et des heures d’épisodes. C’est une série que j’ai, on peut le dire, littéralement bouffée. Bon, c’est vrai, y’a des longueurs, c’est vrai, l’histoire d’amour elle craint, mais la quête du héros et sa chute sont vertigineuses. Les personnages ne sont ni tous blancs, ni tous noirs, ils sont travaillés, nuancés et amènent chacun une cohérence à l’histoire.
Dommage que la fin soit si énigmatique! J’aurais aimé une mort bien certaine ou un happy end mais l’entre-deux m’a laissé sur ma faim.