"Vous avez demandé un exorciste ?
- Oui, venez. Je les vois partout. Ils apparaissent dans les placards, les salles de classes, les abri-bus, et même dans mon lit.
- Qui ça ? Des fantomes ? Des ghoules ? Des démons ?
- Non, des fesses !
- Des fesses ?
- Oui.... et des seins. Partout !! Ils sont partout !!
- Mais..."
PLAN D'ENSEMBLE OÙ LES DEUX PERSONNAGES SONT EN CONTREBAS - TROIS LYCÉEENNES PASSENT DONT ON NE VOIT QUE LES POITRINES.
On aura tenu un épisode et demi. Et c'est déjà une moitié de trop.
Sur le papier, Murieko-chan, ça a une super réputation. Ça raconte l'histoire d'une lycéenne qui se met à voir des revenants du jour au lendemain. Ils sont dégueulassent, avec des chara-design bien dégoulinant. Et elle fait comme s'ils n'existaient pas et s'efforce de regarder ailleurs, leur foutant des vents galactiques.
L'animé sort. Et là, c'est la douche froide. C'est du eicchi. Et du eicchi pas fin du tout : dès que l'héroïne se baisse c'est le plan culotte assuré. Il y a des plans inutiles recadrés sur les seins, les fesses, sur l'entrejambe l'héroïne ou ses amies... voire sur celles de figurants qui passent en avant plan.
Au bout du pilote, on s'est regardé avec ma copine en mode "putain, c'est RELOU." On s'est demandé si c'était atténué ou pas à l'épisode 2 : y avait carrément un fantôme qui s'agrippait aux nichons de sa pote. Ce qui est d'autant plus bizarre, c'est que la série aurait pu nous offrir du Jumpscare le plus putassier, vu son sujet... et qu'ils ont la "finesse" de l'éviter.
Bon, on est capable de fermer les yeux sur un peu de fan-service de temps à autre, (j'ai maté la saison 1 de Fire Force où c'était pas fin du tout) mais là c'était limite insultant d'avoir l'impression d'être traité comme un ado de 13 ans en chaleur.