Je ne suis pas du tout fan des nombreuses déclinaisons de Gundam, et c'était plutôt dans l'idée de patienter entre deux épisodes de Hell's paradise que je me suis lancé dans cette série. J'ai arrêté au premier épisode - la protagoniste est une quiche absolue! Mais j'ai finalement repris, et même si ce personnage s'aligne sur la norme des figures féminines dans le genre manga (ce qui est parfois très gênant pour l'occidental que je suis), eh bien ma foi, tout le reste est vraiment très bon.
A partir d'un postulat nous montrant une énième école où règne la plus épouvantable et grotesque des compétitions, des intrigues se développent rapidement, des enjeux à l'échelle planétaire apparaissent en filigrane, et comme dans les meilleures séries, les seconds rôles apportent de la profondeur à l'ensemble. Et c'est à partir d'éléments archi-classiques dans le genre que ce Witch from Mercury parvient à surprendre, par son propos 100% science-fiction, me donnant furieusement envie de rejouer à Jovian chronicles!