J'attendais avec impatience ce drama, très fan de l'actrice principale depuis The Moon That Embraces The Sun, et plutôt satisfaite de l'acteur dans Sweet Home. Et My Demon avait franchement bien commencé, malgré un scénario déjà vu, entre Doom at your Service et Goblin, malheureusement la mayonnaise ne prends pas et au fil des épisodes on finit par s'ennuyer. Pourtant la base était bonne, avec un ton léger, un humour bien placé, Song Kang est franchement drôle et c'est rafraichissant de ne pas le voir dans un rôle taciturne. Le couple s'envoie des insultes vraiment drôle et l'alchimie est là. J'apprécie aussi que leur histoire avance sans les détours habituels (enfin, au début en tout cas) et de pour une fois avoir le temps de voir le couple former un vrai lien. Les running gags avec les assistants, ainsi que celui des thugs marchent vraiment bien et on s'attache également à eux, en tout cas avant que les scénaristes ne les oublient et ne bâclent leur histoire.
Le gros défaut de ce drama est pour moi le scénario. Alors oui, il n'est pas particulièrement surprenant, encore une fois on sent les inspirations, mais j'aurais apprécié au moins un petit effort. Déjà parce que le drama est en deux temps et que vraiment les derniers épisodes n'ont rien à voir avec ce qui a été mis en place au début. Tout devient plat, ça n'avance pas, les scénaristes ne savaient vraiment pas quoi faire de 16 épisodes et ont comblé comme ils ont pu. Pourtant il y avait du potentiel pour quelques rebondissements, mais tout est dévoilé extrêmement vite, et on souffre du syndrome du spectateur omniscient. C'est particulièrement pénible de toujours tout savoir alors que les personnages ont dix trains de retard. C'est de l'écriture fainéante, on ne fait même pas l'effort d'essayer de cacher qui est l'antagoniste.
Les gentils sont gentils, les méchants sont méchants, et tout le monde reste bien à sa place. On nous ressort une version réchauffée de tous les tropes qu'on a franchement marre de voir (la séparation inutile qui aurait pu être évitée si les personnages communiquaient et qui en prime cause une tragédie, le destin tragique/la vie antérieure, l'abus de passage publicitaires, et j'en passe). Si j'avais eu 12 ans et jamais vu ce genre de média avant, j'aurais peut être plus apprécié. Je ne comprends du coup pas qui est le public cible de ce drama, parce qu'en parallèle il essaie d'être un peu plus mature et d'avoir une profondeur avec tout un tas de symboliques bibliques, mais il s'y perd dedans.
Je l'ai terminé par principe, mais là où j'avais vraiment du mal à me contenir pour ne pas enchainer les épisodes au début, je me suis franchement ennuyée sur la fin.