J'aimerais raconter comment cette série a fini de me rabibocher avec la culture anglaise à une époque une celle-ci était devenue persona non grata. Avec son coté délirant et un peu trash, ses personnages hauts en couleur, ses références par douzaines, sa seconde lecture parfois intrigante, mais surtout un sens inné de l'humour juste, décomplexé, noir : en un mot le meilleur, l'humour anglais !
Car ce qu'il faut bien penser c'est que seulement deux/trois ans en arrière, pour moi l'humour anglais, c'était les monthy pythons, des comiques à ancienne dont j'avais vaguement vu des sketchs étant enfant et que l'un de mes professeur avait trouvé intéressant en IUT de nous repasser pour se former à l'oral, relançant mon intéressant pour la culture anglaise (monsieur Jarvis, si un jour vous me lisez, merci ! ).
Enchainée dans la même période que la série How not to live your life et The IT Crowd, je savais déjà que j'avais là un trio magnifique sur ce qui allait devenir un socle de base pour une profonde reconsidération de ces saletés de buveur de thé que je n'imaginais alors à leur place qu'accoudés à un bar saouls comme des trous à hurler des slogans de club de foot entre deux pinte d'alcool déjà trop fort pour eux.
Bourré de références culturelles aux films, aux séries, aux bandes dessinés, et à la société qui nous entoure, imprégnant le tout d'un humour de plus en plus caustique et sans limites au fur et à mesure des épisodes, tirant profit de jeux de mots à deux foireux pour monter encore plus dans un absurde pourtant toujours maitrisé, Mongrels c'est une série audacieuse, et délicieuse à coté de laquelle on aurait tord de passer.