Monroe par LioDeBerjeucue
1/ J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver James Nesbitt, qui m'avait déjà impressionnée dans "Jekyll". J'ai d'ailleurs sursauté, quand dans l'avant dernier épisode, il fait son sourire plein de dents effrayant à la Hyde.
2/ Le montage, la photo, cet univers lacté et contemplatif, ces jeux de caméra, c'était formidable comme dans un beau clip vidéo, je ne pensais pas qu'on pouvait l'adapter auformat série, et pourtant, si, j'ai adoré, ça m'a bien entrainée dans l'ambiance. Regarder un épisode de Monroe avait quelque chose d'apaisant.
3/ La BO est très présente et judicieuse. Que des trucs électro pop, rock indé que j'aime écouter, donc j'étais, bien sur, véritablement ravie.
4/ Respect parfait du timing de l'épisode médical (J'aime beaucoup les séries médicales, et ce sont les seules qui ne me lassent pas avec leur format répétitif ) : un cas difficile - zoom sur la vie personnelle du médecin - démonstrations d'affections ou de détestation entre collègues - re zoom sur le patient - cliffanger aux trois quart de l'épisode, on craint pour ça vie - non en fait, ça va, il est guérit, et en plus son cas a éclairé les médecins sur leur façon de travailler ou sur leur propre vie.
5/ Evidemment, le personnage de Monroe m'a fait penser à House, mais j'ai aimé qu'il laisse tomber sa chappe de cynisme devant les patients, et qu'il noue avec eux un lien respectueux, j'ai beaucoup aimé ce toubib désinvolte en apparence, mais profondément humain et fêlé à l'intérieur. Une belle écriture, qui a cependant tendance à eclipser les personnages secondaires.
Bref, tristounette de n'avoir vu que les 6 épisodes diffusés sur Arte, et encore plus d'apprendre que la série est arrêtée depuis.