Les aventures de Mou-du-cul et son chienpignon

Vous avez une créature mi-chien, mi-champignon, comment vous la nommez ? Alors que le terme Chien-pignon semble faire sens, les traducteurs de Crunchyroll ont optés pour Champichien. Rien que ça, ça m'énerve, mais ça n'est pas la raison pour laquelle j'ai abandonné Kinoko Inu au bout d'à peine quatre épisodes.

A vrai dire, la bande annonce nous avait saucé : le petit champichien avait l'air trop mignon avec sa trogne toute simple et ses bêtises annoncées. Je m'attendais vraiment à une petite série wholesome et feel good.

Et là, nouvelle douche froide : c'est chiant ! Ça parle d'un type qui a perdu son chien et qui voit apparaitre champichien dans son jardin. Il découvre que c'est là l'esprit du jardin et que ce champignon veillait sur lui depuis l'enfance (je ne savais pas que les champignons pouvaient rester en racine si longtemps.) Le trip nostalgique était la source d'un pilote ultra-mou où la créature tant attendu mettait du temps avant d'apparaitre, et encore plus avant de faire quelque chose. Et hélas, après trois épisodes, c'est toujours aussi mou.

Alors oui, de temps à autre champichien (quel nom nul) se montre super trognon, notamment lorsqu'il se met à dessiner ou à avaler du melon-pan. Il a vraiment des petites mimiques qui font mouche. Mais aucun personnage autour n'est attachant : son maître, qu'il soit déprimé ou non, est aussi actif qu'une serpillère; l'éditrice qui l'accompagne fait juste acte de présence ou et le fan de champignon qui joue l'incruste est assez relou. J'avais envie de leur secouer les puces sans mauvais jeu de mot.

Et il ne se passe vraiment pas grand chose. Il existe un épisode d'Halloween qui met énormément de temps à se mettre en place, je m'attendais à ce qu'il y ai des gags (en plus de voir Champichien avec un costume trognon) mais non, c'est juste une histoire dans lequel les personnages font juste des takoyakis.

Bref, j'ai jeté l'éponge : je ne vais pas me taper ces élans de nostalgie et de pathos chaque semaine venu d'un animé qui n'en vaut guère la peine. Ça sera sans moi.