Regardez avant de critiquer.

Ais-je réellement besoin d'expliquer quel genre d'anime je m'apprête à présenter ? Je ne pense pas, non :^)

Hajimete no Gal conte l'histoire de Jun'ichi Ashiba, un lycéen plus préoccupé par sa virginité que ses études. Formant un groupe de pervers obsédés, lui et ses meilleurs amis n'hésitent pas à sacrifier leur dignité pour se faire dépuceler. Piégé par ses potes, Jun'ichi se voit contraint de faire sa déclaration d'amour à une certaine Yukana Yame, une bimbo aux sacrés arguments. À genoux, enchaînant les supplications, Jun'ichi ne s'attendait certainement pas à une réponse positive ! Avec dix épisodes, cette première - et probablement dernière - saison développe leur amour naissant, leurs doutes et surtout leurs relations amicales. Peu important dans le manga, les ami(e)s sont ici omniprésent(e)s. Mais le sujet principal est l'estime de soit, le personnage évoque bien sûr le fait de se sentir pas assez bien voir inférieur aux autres. Sans être hilarante, la série offre quelques scènes surréalistes qui prêtent à sourire. Si le maigre scénario s'éloigne un peu trop vers le harem, c'est surtout au niveau de l'animation - très pauvre et parfois complètement bâclée - qu'on se plaindra. Oubliez également la bande-son presque inexistante ou un final digne de ce nom, malgré un avant-dernier épisode particulièrement réussi.

Conclusion:

Loin d'être particulièrement mauvaise, la série souffre surtout d'un manque d'originalité et de qualités artistiques. Toutefois, on se surprend à être rapidement pris d'affection pour Jun'ichi et Yukana. Il faut dire que la relation qui les lie est bien différente de ce à quoi on pouvait s'attendre, loin des clichés pervers que le pitch de base semblait esquisser. Niaise, parfois gênante, on découvre – trop – à tâtons l'évolution de leur rapprochement, conclue par un baisé qui aura mis du temps à arriver. On évite cependant pas les nombreux plans sur les poitrines et autres culottes ici et là mais dans l'ensemble, l'ambiance reste plutôt bon enfant. Seule l'idéologie a de quoi faire grincer des dents : être puceau c'est craignos et ça fait de vous un échec de la société. Les personnages sont un peu trop clichés, bien que l'amie d'enfance de Jun'ichi bénéficie d'un épisode dédié particulièrement bon, lequel laisse transparaître l'amour impossible d'une jeune fille tristement résignée. Gros point positif : le personnage de Yukana, bien plus complexe qu'elle ne semble l'être. Une série estivale tout juste sympathique, à regarder sans prise de tête.

6 sur 10.