Cette critique ne parlera pas de serviette hygiénique
Alors Nana c’est quoi ? c’est l’histoire de deux jeunes femmes (la vingtaine) qui se rencontrent dans un train les menant à Tokyo, coïncidence, les deux s’appellent Nana. L’une va retrouver son petit ami parti s’installer là bas pour ses études, et l’autre décide de lancer sa carrière de chanteuse professionnelle.
Après avoir sympathisé dans le train, alors que les deux ont des look assez opposés, celles-ci se séparent sans échanger leurs coordonnées. Mais la vie va les faire se recroiser très vite, pendant leur recherches d’appartement respectives. En effet les deux nana vont tomber amoureuse du même appartement et par la même occasion devenir colocataire. Les deux jeunes filles totalement différentes vont apprendre à se connaitre et créer une amitié particulièrement forte qui va leur permettre de construire leur vie d’adulte, et surmonter leurs différentes problématiques amoureuses.
Voilà pour le pitch, à vrai dire j’ai découvert à la bourre cette série il y a presque un an je crois, sur Kaze TV donc je vais un peu me basé sur mes maigres souvenirs pour cette review. A l’époque quand je suis tombé dessus j’ai eu un peu de mal au premier abord avec le chara design je dois l’avouer, mais passé quelques épisodes on s’y habitue et j’ai pu profiter pleinement de l’histoire.
Ce qui fait entre autre la force de Nana comparé à certains animé du même genre, c’est son univers, pour une fois on est pas dans un lycée, on se retrouve avec deux jeunes adultes qui découvrent la vie active. On se retrouve dans un monde très glam rock et mode dans cet animé, pour preuve l’action se déroule souvent à Shibuya, l’un des quartiers les plus branchées de Tokyo.
La musique a beaucoup d’importance dans l’animé, vu qu’à la base l’une des Nana est une chanteuse rock qui souhaite percer dans l’industrie musicale. Histoire d’être crédible les doubleuses sont de vraies chanteuses, et à vrai dire de ce coté là c’est une réussite. Nana est rempli de très bonne musiques rock, à la sauce des années 80, qui sont de très bonnes factures pour un animé. Ce n’est pas rare de voir des animés dit musicaux un peu léger de ce coté, mais pour Nana ce n’est vraiment pas le cas, que ça soit les génériques ou les musiques des différents groupes chaque compo est de très bonne qualité.
La série tourne autour de deux groupes rivaux : Blast le groupe de Nana et Trapnest celui de l’ex petit ami de Nana. Du coups deux chanteuses de j-pop s’occupe de la voix de chacun de ses groupes, Anna Tsuchiya et Olivia Lufkin dont les albums ont cartonné au japon.
On peut découpé cet animé en deux parties, la première est vraiment intéressante on se prends vraiment au jeux de suivre les deux protagonistes principales. Mais hélas la seconde partie est beaucoup moins intéressante, et devient un peu trop mielleux tout en tournant trop autour du pot.
De plus la série se finit un peu abruptement laissant pleins de question en suspens. L’animé n’a pas traité toutes les parties du mangas qui lui non plus n’est pas fini. La mangaka Ai Yazawa n’a pas sortie la suite de la série ayant de grave problème de santé depuis des années. On espère que celle ci se remettra et pourra un jour finir son oeuvre, mais la pause durant depuis plusieurs années il y a peu de chance de voir une fin à cet excellent manga.
Revenons à l’animé, malgré la seconde partie un peu ennuyeuse et l’adaptation qui n’est pas fini, il serait dommage de rater cet animé intéressant, assez rythmé avec quelques doses d’humour via le personnages de la seconde Nana (ou hachi référence à Hachiko le célèbre chien de la gare de Shibuya, car celle-ci à tendance à suivre l’autre Nana comme un petit chien).
Coté chara design et réalisation, comme je vous le disais j’ai eu du mal au départ, mais au final il y a un véritable travail d’orfèvre les contrastes et les jeux d’ombres et lumières sont très subtiles, c’est au final très agréable à regarder. De ce point de vue là c’est une véritable réussite, alors bien sur dans l’ensemble cette histoire est plus orienté pour les filles ou pour les ours poilus comme moi qui ont un penchant pour les histoires romantiques, mais vous pourriez peut être trouver votre bonheur grâce à la musique ou bien à l’humour parsemé tout le long de la première partie de l’animé.
En conclusion, Nana est surement un classique de l’animé (et du manga) pour son trait, son histoire mais surtout sa bande son. On peut reprocher à Nana sa seconde moitié un brin ennuyeuse mais je ne saurais que vous conseiller de lire le manga car l’animé s’arrête a peu prêt au tome 10 alors que celui en comporte 21.