Il faut d'abord vous avouer que je n'ai pas cliqué tout de suite. Moi qui avais peur d’un docu-fiction minable, finalement, j’ai bien aimé. La part récit des faits /fiction est juste me semble-t-il. Bien sûr, je ne m’attendais pas du tout à me retrouver dans un récit qui mêle flammes, drogue et immigration...
« Où étiez-vous ce jour-là ? » Moi je ne sais plus. Alors que je me souviens en détail du 11 septembre et des attentats de Paris. Mais là, je ne craignais rien, c’est le specacle terrible qui était impressionnant!
Dans cette série, j’ai aimé le montage des plans et des récits divers. J’ai moins aimé les acteurs qui n’articulent pas et quelques longueurs.
Avis esthétique:
Pour moi, c’est une série sur les portes. (d‘où le « y en a pas deux »)
Je m'explique. Il y a des portes sur la plupart des plans, des escaliers montés et descendus, des courants d'air, des couloirs, des coursives. Des portes vers les croyances de chacun, des portes vers la vie, la mort. Des portes qui se ferment et des portes qui s’ouvrent. Des portes qui ne cèdent pas et des portes battantes. Bref, passés les deux premiers épisodes, je me suis mise à ne plus voir que ça et en voir la symbolique : chacun porte son destin avec son casque de pompier, ses poings, sa caméra ou sa seringue. Et bingo, le dernier plan se passe... devant une porte!