Points positifs :
• Un casting d’enfer avec de très bons acteurs. Du coup, ça joue bien ! Gros respect aussi aux acteurs qui ont dû apprendre le langage des signes.
• Les musiques vraiment belles (le thème d’opening est un peu spécial par contre).
• Les personnages quasi tous attachants et avec un vrai effort d’écriture, même pour ceux plus secondaires qui bénéficient malgré tout d’un background et d’une histoire.
• La réalisation réussie : bon montage, bonne filmique, bonne mise en scène, bon rythme…
• L’histoire vraiment touchante qui arrivera aussi bien à vous énerver, à vous rendre triste, à vous faire sympathiser… Elle est assez réaliste dans son traitement de la surdité.
• Les relations entre les personnages qui tiennent parfaitement debout, rien d’incohérent dans leurs choix et décisions (surtout pour le couple principal dont on comprend le doute et le questionnement quant à leur engagement et leurs sentiments). Les relations progressent en tout logique, sans que ça tourne en rond des heures.
• Le scénario réussi malgré quelques couacs vers la fin. On suit avec intérêt et passion les aventures du groupe d’Orange Days.
Points négatifs :
• Quelques ficelles un peu trop grosses : l’ancien Senpai de Sae qui laisse tous les papiers la concernant dans la voiture avec laquelle il l’emmène dîner, encore lui qui comme par hasard revient d’Allemagne pour Tokyo et encore par hasard la croise dans l’hôtel où elle joue du piano, l’ami d’enfance de Sae qui débarque d’un coup et s’installe chez elle et sa mère…
• Ça devient absurde vers la fin : elle quitte Kai, car elle se sent redevable envers sa mère et ne veut pas l’empêcher de partir en Allemagne. Déjà, en quoi rester l’empêche de partir ? Elle peut également se faire opérer à Tokyo, pis je n’ai jamais entendu dire que les sourds ne pouvaient pas vivre seuls. Le pire, c’est que deux épisodes après elle va justement vivre seule à Tokyo. Ensuite, pourquoi se marier avec le premier mec qui passe (son ami d’enfance donc) pour qui elle ne ressent rien ? OK, à la limite elle part avec lui et sa mère en Allemagne, mais elle pouvait trouver quelqu’un là-bas.
• Une timeline assez étrange : les épisodes s’enchainent quasiment jour pour jour ou presque, et pourtant on a l’impression par le scénario et les événements qui se déroulent que c’est beaucoup plus espacé.
• L’ami d’enfance qui gâche toute la fin du drama. Déjà son personnage est inutile, pas attachant, il débarque d’un coup comme ça, créé des illogismes dans le scénario et la relation des personnages principaux, mais en plus, il fait tomber la série dans le cliché du triangle amoureux qu’elle avait pourtant si bien réussie à éviter durant les 9 premiers épisodes.
Un coup de cœur sur ce drama. Je n’en attendais rien de spécial, et il s’avère que c’est l’un des meilleurs que j’ai pu voir. Il est réussi sur tous les plans, seul le personnage de l’ami d’enfance de Sai complètement plat vient gâcher aussi bien le scénario, que la cohérence des relations tout en rajoutant du cliché. C’est dommage, car sans ça, j’aurais mis mon premier 9 en drama.
8.5