Y a t'il seulement UNE personne qui ait vu cette série en entier!?
« Parker Lewis ne perd jamais » est le pur fruit d’une époque : véritable caricature des années « lycée » américaines de la fin des eighties, la série a su s’imposer par son cocktail efficace de légèreté, d’inventivité et de référence à la pop culture, jusqu’à devenir même culte pour beaucoup ; Club Dorothée oblige...
Seulement voilà, une fois redescendu de son petit nuage, le spectateur lambda qui y regarde de plus prêt se rend vite compte que ce qu'il se souvient de ce qui a été diffusé de la série à la télévision n’est qu’une partie d’un ensemble qui sonne particulièrement creux… Car en effet, le « Parker Lewis… » que l’on aime tous n’est jamais que la première saison d’une série qui en compte trois!
Pour notre plus grand malheur, la seconde saison opère un énorme virage par rapport à la tendance dictée initialement pour emmener le spectateur dans des méandres moralisateurs de problématiques adolescentes et naïves. Parker et son équipe ne cherchent donc plus à déjouer l’autorité scolaire ni à jouer de l’influence des différents protagonistes de son lycée. Au lieu de cela, ils passent le plus clair de leur temps à se questionner sur leurs relations amoureuses tout en mettant à l’épreuve leur conscience et leur amitié respectives pour des motifs tout aussi bancals que futiles. Bon nombre d’excellents personnages emblématiques comme Mademoiselle Musso, Norman Pankow, Larry Kubiac ou Franck Lemmer désertent l’écran car devenus "inutiles". La série se termine enfin de manière totalement anecdotique en laissant au spectateur un arrière-gout amer dû à ce gâchis monumental.
Il est finalement préférable de rester dans ses souvenirs de jeunesse plutôt que d’essayer de reprendre une tranche de « Parker Lewis… » si vous voulez mon avis…