Bon, ben ils m'ont eu sur la distance. C'est vrai, pour aller dans le sens des critiques précédentes, que le début est franchement poussif, mais progressivement, malgré un casting...inégal dirons-nous, et des décors parfois très cheap ( mais parfois aussi très réussis), le charme de cette série B Spielberguienne ( sans le talent bien sûr) opère par sa générosité et sa naïveté assumée : à croire que toutes les propositions des scénaristes, qui ont chargé la mule à mort ( j'ai personnellement rarement vu ça) , aient été acceptées, tournées et montées. Du coup, on se retrouve avec 15 climax par épisode, et contrairement à la loi du genre, on se refuse ici à étirer les scènes, ou intercaler trop de séquences intimistes de remplissage ( il y en a, bien sûr, mais on ne dépasse jamais la minute).
Les saisons 2 et 3 sont globalement meilleures que la 1 et on se surprend soi même à clôturer le dernier épisode sans s'en être rendu compte.
Au final, une série un peu désuète ,un conte initiatique pour enfants à l'ancienne, qui c'est vrai recycle sans hésiter Startrek, Star wars, Alien et toute l'oeuvre de Spielberg, mais qu'on regarde en tant qu'adulte, comme une madeleine de Proust ou un plaisir coupable... Au choix.