Stradivarius
J’ai rarement été d’emballé autant sur les premiers épisodes d’une série depuis longtemps.La créatrice de Philarmonia a réussi le mariage idéal entre la fiction et l’expression musicale.En menant...
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J’ai rarement été d’emballé autant sur les premiers épisodes d’une série depuis longtemps.La créatrice de Philarmonia a réussi le mariage idéal entre la fiction et l’expression musicale.En menant habilement des sous-intrigues où les coups bas de certaines individualités feraient revivre Dallas.Le personnage d’Hélène Barizet ( remarquablement interprété par Marie-Sophie Ferdane) concentré l’audace et le génie l’exposant à la défiance et à la jalousie de membres de l’orchestre dont elle prend la direction.Le soufre étant dans l’air,elle va devoir se fier à son instinct pour éviter les pièges et les déconvenues tout en ayant comme épée de Damocles un secret de « pathologie familiale ».Les premières minutes sont aussi envoyées qu’une ouverture de symphonie. Et c’est précisément ce souffle incroyable qui fait de Philarmonia un Stradivarius pour le spectateur avide de constater toute la démesure de cette histoire. Curieux de voir comment la showrunner arrive à maintenir tout cet intérêt sur la distance. Le casting trés homogène ( stars, jeunes talents, comédiens déjà très connus) est aussi une force de Philarmonia jouant sur des oppositions originales.Alors après la bonne surprise, la confirmation indiscutable? Les épisodes 3 et 4 ne se contentent pas de faire du sur place.La fragilité d’Hélène contre laquelle elle s’interroge et se bat, deux autres disparitions suspectes et la métamorphose physique et psychologique de Séléna sont autant de moments qui enrichissent Philarmonia.Toujours est-il que la chef d’orchestre doit trouver qui veut sa perte.Le jeu de piste peut commencer pour un final fracassant.Les deux derniers épisodes, que la showrunner a voulus tourmentés,n’expliquent pas tout et projettent une saison 2.Pour ce qui est avéré,utiliser le changement de point de vue pour moins se concentrer sur Hélène est habile. L’explication psychologique sur le personnage coupable étant par contre un peu moins puissante mais a le mérite de faire tout la part d’ombre qui planait sur l’orchestre. Le contrat est rempli et il faudra une team d’écriture à tout épreuve pour relancer une deuxième saison relevée.
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le 23 janv. 2019
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