"Bienvenue dans la plus incroyable réserve animalière du monde !"

Prehistoric Park au premier abord nous rappelle beaucoup le roman de Michael Crichton, Le Parc Jurassique, devenu célèbre grâce à son adaptation au cinéma par Steven Spielberg, mais il n'en n'est rien.

Si dans les deux cas il s'agit bien d'un parc avec comme pensionnaires des animaux disparus, Prehistoric Park ne se contente pas des dinosaures du Mésozoïque, il s'intéresse également aux invertébrés du Paléozoïque et certains mammifères du Cénozoïque. Ce qui le différencie également du Jurassic Park, c'est qu'il ne s'agit pas ici d'une méthode élaborée de clonage pour ramener ces animaux à la vie, mais d'aller carrément les chercher grâce à une machine à voyager dans le temps.
Évidemment dit comme ça le docu-fiction perd toute crédibilité, mais c'est pourtant plus subtil que cela.

A vrai dire si les aventures de Nigel Marven dans les steppes enneigées de l'ère glaciaire sont aussi ludiques que divertissantes, la force du documentaire réside véritablement dans l'étude que pourrait offrir la captivité d'animaux comme le mammouth ou le tyrannosaure.
Entre spéculations (dont certaines sont d'ailleurs erronées aujourd'hui) et déductions logiques, Prehistoric Park s'avère être très efficace. Malgré certains passages qui viennent parfois fausser la ligne narrative du docu-fiction, ce dernier se suit avec beaucoup de plaisir.

Prehistoric Park est un savant mélange de rêve et de réalité, là où un simple documentaire ne fait qu'instruire, Nigel Marven parvient à apporter à l'ensemble une vraie énergie qui rappelle à chacun une douce nostalgie enfantine face à la découverte de ces fabuleux animaux disparus.