Sauvage. Brute. Primaire. Magnifique. Emouvant. Sublime. Violent. Saisissant. Les superlatifs ne manquent en réalité pas pour décrire ce Primal de Tartakovsky.
Ces deux saisons qui nous racontent l'histoire de Croc et Lance nous emmènent dans un passé réinventé où les deux héros vont devoir s'associer pour apprendre à survivre dans un monde où tout est une lutte constante.
Le spectateur ne sera jamais épargné par la tournure des événements. Je n'aurais jamais pensé être touché par la mort de deux petits dinosaures à peine rencontrés par exemple. La violence est omniprésente et là non plus, elle n'épargne pas le spectateur.
La richesse des dessins permet d'osciller par moment sur des moments de plénitude qui sont parfaitement représentés à l'écran comme aux moments de combats qui sont évidemment rendus de manière bien plus sombres.
Le spectateur peut heureusement souffler dans ces omments de calme à l'écran. Si le danger ou le passé violent de nos héros n'est jamais bien loin, l'oeuvre pousse forcément à la réflexion sur la place notamment de Lance dans cet environnement.
Primal est tout simplement une claque.