Y'a un type un peu bizarre...

Charles "Disjoncté" Patoshik est un déséquilibré mental, très intelligent, il a décroché plusieurs prix de mathématiques dans sa vie, avant de complètement péter une durite et assassiner ses parents à coup de fusil dans les tripes. Il est envoyé en prison, bien que n'ayant jamais présenté de troubles avant cet acte tragique. L'on apprendra que son père, alcoolique, le battait à l'envi. Patoshik est victime de troubles bipolaires depuis cet incident, et il constitue le quota "choupiness" de la série. C'est le mec qui comprendra que les tatouages de Michael (le personnage principal un peu bofbof) ne sont pas anondins, qu'ils cachent quelque chose, et qui réussira à s'incruster pendant la fuite de ses pas-tellement-camarades qui le laisseront au bord de la route une fois le mur franchi.
Mais Patoshik est plein de ressources, il réussit à fuir sur un petit vélo, avec un casque de football américain volé non loin de la prison, afin de "passer inaperçu".
Ce personnage est le seul qui ait réellement eu un intérêt pour moi dans la série, outre son caractère, sa naïveté bienveillante, il est le seul qui m'ait réellement poussé à continuer à regarder les épisodes, afin de savoir ce qui se passerait par la suite. Son évolution de mec perdu, troublé, qui se débrouille comme il peut. Sa seule envie deviendra de se rendre en Hollande, avec en tout et pour tout une vieille peinture dérobée à une grand-mère, représentant des moulins à vent. Ca, et un radeau construit avec les moyens du bord. Il est extrêmement conciliant avec les gens qu'il croise, même lorsqu'il commet des méfaits (en volant de la corde dans un magasin, il est rassuré que le propriétaire se soit blessé dans un accident, parce qu'il ne peut pas lui courir après, ainsi, aucun recours à la violence n'est utile). Il réussira à se lier d'amitié avec Larry, le chien de garde le plus inutile de l'histoire des chiens de garde, et projettera de l'emmener avec lui sur sa petite embarcation de fortune. Je ne puis vous en dire plus sur l'évolution du personnage par la suite, mais elle aura toujours plus d'intérêt à mes yeux que les autres types sans trop de charismes qui cherchent à s'échapper en commettant des fautes plus grosses que notre planète, et qui de toute façon ne jouissent pas d'une écriture aussi sympa à suivre que celle de notre petit sociopathe de l'amour et de son fidèle compagnon canin.