Les idées introduites dans la première saison avait de quoi intriguer malgré le fan service pour amateur de torture de jeune femmes à la Bible Black soft et le gore parfois trop exagéré et des personnages à l'identité tout droit sortis d'un shonen. En manque d'animation réminiscente des années Manga video, j'avais fait un peu trop d'excuses à la première saison qui avait toutefois de bonnes idées à la Minority Report. Plein d'espoir, on commence donc la seconde saison en esperant retrouver un peu des idées un brin cyber-punk de la première saison. Hélas, si les épisodes courts permettaient de construire un univers prenant dans la première saison, le focus sur une seule histoire rend cette seconde saison bien moins intéressante. On se perd dans les réflections pseudo philosophiques sur le fameux système Sybil et on rajoute beaucoup de gore pour faire croire que la série s'adresse à un public majeur. Tout cela n'est qu'illusion peint a coup de couleurs vives. Les dialogues valsent entre les échanges doublés avec une voix calme et ennuyeuse ou avec des cris de déments, comme si c'était les deux seules options disponibles. Au final, cette saison se laisse seulement regarder en guise de distraction grâce à sa courte durée et j'espère que la troisième rattrapera un peu le concept de police de l'esprit.