Cadre : un moment de la très longue dynastie Joseon (1392-1910) sous la dynastie chinoise Ming (1368-1644).
Le roi, père de deux fils, meurt après avoir décidé de bousculer les règles de primogéniture et d'instaurer son cadet comme roi au lieu de l'aîné, le dit dans une lettre secrète et introuvable dont tout le monde a entendu parler.
Quand notre histoire commence, l'aîné est déjà roi. S'ensuivent les prévisibles trahisons et machinations du roi qui entend le rester, auxquelles s'ajoutent celles des ministres corrompus.
Et, dans ce contexte shakespearien, une histoire d'amour qui prend beaucoup de place. Le couple de héros, le cadet et la fille d'un ministre intègre ( ça arrive) vont tomber amoureux dès l'enfance, romance qui va se poursuivre à l'âge adulte.
Le cadet, Lee Yeok (Yeon Woo-Jin) est un bel interprète à tous les sens du terme. Shin Chae-Kyung (Park Min-Young) la fille du ministre est un croisement entre un teckel pleurnichard et Heidi : impossible de croire à cette histoire d'amour (sauf à la fin où le réalisateur semble avoir compris qu'un peu de sobriété dans l'expression des sentiments peut rendre ceux-ci crédibles).
Outre cette histoire d'amour somme toute assez prévisible et parfois ennuyeuse, il y a un personnage qui domine tous les autres, véritable Macbeth, c'est celui du roi Lee Yoong porté par Lee Dong-Gun, acteur de génie. La nourrice est un personnage juste et attachant, et, thème cher au confucianisme, l'amitié est un des moteurs secondaires de l'histoire.
Se laisse regarder avec d'inévitables bâillements.