[Mini spoiler]
Après avoir écumé les nouvelles fast séries de Netflix, me voilà fort dépourvue quand le vivier de productions originales pour ado complexés que m'offre d'ordinaire la plateforme pour alimenter mon métro boulot dodo fut épuisé. Ah mais non attendez ! Une histoire de jeunes riches qui couchent ensemble et prennent de la drogue, voilà de quoi mettre mon cerveau en pause le temps de quelques épisodes.
Et bien non.
Quicksand est l'histoire du procès de Maja (et oui pas Maya fallait regarder en VO les gars), jeune suédoise vivant dans une banlieue aisée de Stockholm, accusée d'avoir orchestré une tuerie dans son lycée avec son petit ami de l'époque, Sebastian. Le rythme est soutenu entre flashback et garde à vue, les épisodes sont assez courts, l'intrigue bien ficelée : bref on ne s'ennuie pas ! Et plus qu'une banale histoire de méli mélo amoureux, Quicksand nous plonge dans les travers de l'humanité, les conflits sociaux et la prise de parole dans une société suédoise où le mot d'ordre est bien souvent de ne pas faire de vague. Alors oui certes, il y'a de la drogue, des soirées, et les classiques tergiversions amoureuses de cet âge ingrat, mais jamais accompagnés de la pluie de niaiseries que l'on pourrait s'attendre à trouver : on se laisse emporter par le flux d'hormones, le paradigme entre violence et douceur, et les paysages suédois à couper le souffle.
Peut-être que 9 c'est trop, mais on s'en tape, les acteurs sont bons, la série est émouvante et le suspens est là.
Merci Quicksand, et Maja un conseil, attention au syndrome de Stockholm