Si la première saison de Re: Zéro avait su briller dans mon cœur, je ne m'imaginais cependant pas à être autant surprise par sa deuxième saison.
La saison se conclut, il faut donc faire table rase de ce qui a été, pour moi, une des plus incroyables expérience de visionnage depuis ma lancée il y a sept mois.
Coupée en deux cours, j'avais d'abord été tenté d'exprimer mon ressenti global sur la saison, mais je me rend finalement compte que nous sommes face à deux parties bien distinctes.
SPOILER ALERT
La première partie offre sûrement l'une des plus incroyable évolution de protagoniste que j'ai pu voir, avec un Subaru en pleine descente dans les cercles de l'enfer. La lutte psychologique devient cette fois insoutenable pour notre pauvre lycéen, confronté à plusieurs événements qui vont le transformer à jamais et lui faire réaliser à quel point ses ambitions de héros sont bien trop grandes pour ses épaules.
D'un côté, une dernière rencontre irréelle avec ses parents, conclusion émouvante avec un fils n'ayant jamais vraiment compris à quel point ils l'aimaient. De l'autre, une succession de complots et de trahisons mettant à mal les capacités du pouvoir de Subaru, l'enfonçant davantage dans l'abîme.
Cette première partie est donc exclusivement centrée sur lui, préparant doucement et via plusieurs boucles de grands évènements clés. L'introduction de nombreuses sorcières permet d'offrir à la contemplation une mythologie qui s'étoffe délicatement, comme si l'on ajoutait des étoiles en les fixant directement dans le ciel.
Les épisodes se retrouvent en roue libre en terme de durée, allant de 26min à carrément 30min sans aucun opening ou ending. White Fox sont donc déterminés à prendre tout le temps qu'il faudra pour développer chaque épisodes et chaque intrigue le plus soigneusement possible.
Une première partie très sombre, un Subaru au bord du gouffre, en quête de réponses sur ce qu'est le Sanctuaire mais aussi sur ce qu'il est vraiment : Doit il continuer d'user de son pouvoir, au détriment de sa propre santé ?