J'ai longtemps tardé pour regarder cette série.
Le nombre et la longueur indiquée (1h30 à 1h45 tout de même) des épisodes me faisait toujours préférer une autre série. Au final, la présence de Ko Kyoung-Pyo m'a finalement fait appuyer sur la touche Play de ma télécommande. Et sans aucun regret ! Au contraire, que n'ai-je trop tarder ?? Vraiment parfois je me mettrais des baffes !
Non seulement, je ne me suis pas lassée une seule seconde mais cette replongée dans ma vingtaine (désolée !) m'a profondément touchée. Je me revoyais dans le personnage de Deok-Seon tant physiquement (le maquillage coloré et la couleur fushia étaient effectivement des must-have aussi en France!) que mentalement (soupir). C'est tellement réel que je me disais que ah oui eux aussi, ils ont eu le même goût pour ces couleurs piquantes... Comme quoi !
L'histoire des parents me plaisaient également autant que celles des jeunes en plein passage à l'âge adulte. Et à travers eux, nous découvrons un peu plus cette Corée qui n'est pas encore celle que nous connaissons et qui tentait de sortir de cette période sombre de son histoire.
La scénariste a un sacré talent pour distiller au fil des épisodes, des anecdotes liées à l'Histoire; Concernant notre Club des 5, elle a manié avec brio le suspens et je dirais qu'elle a joué avec mes nerfs.
Parce qu'au final, si on sait très vite que Deok-Seon va se marier avec l'un d'entre eux, il faut tout de même attendre l'épisode 18 pour comprendre avec qui.
J'ai aimé aussi la relation de ce grand frère Sun Woo avec sa petite soeur et l'évolution qu'il doit accepter même si elle lui brise le coeur. Que dire aussi de cette amitié où l'un comprenant l'autre, décide de s'effacer, même si après, il changera d'avis.
Tout ces histoires sont merveilleusement bien réalisées. Le réalisateur créé une dynamique et il filme chaque scène très joliment. On aurait pu entendre les battements de coeur, sentir les hésitations... Les critiques de mes éclaireurs sur ce site sont bien mieux écrites, donc je n'ajouterais rien d'autre. J'ai encore du mal à abandonner ces personnages. Snif, snif...