Sans électricité, les gens restent bien rasés, bien épilés, bien habillés (avec des vêtements qui épousent bien les formes du corps avec des couleurs éclatantes), bien coiffés, ont l'air d'avoir la peau douce et bien hydratée... Bref on vit très bien sans électricité, d'autant que le monde ressemble à un jardin public géant, et si on aime le tir à l'arc on prend son pied.
Pour ce qui est du casting, eh bah il est tout lisse, on devrait appeler çà un "casting fesses de bébé". L'héroïne est nulle à chier, moins charismatique tu meurs, en 15 ans elle a même pas appris à recharger son arbalète un petit peu plus rapidement (heureusement que le soldat qui essaie de la tuer ne connait qu'un seul coup) et son nouveau pote "sympa, traître puis pas si traître que çà" ressemble à un loup garou de Twilight, le short en moins, d'ailleurs çà sent la love story niaise twilightienne à plein nez... Bref c'est pas reluisant...
Bon bah voilà, c'est tout ce que je peux dire à partir de ce premier épisode qui soit dit en passant passe très vite.
Le deuxième épisode est nul à chier, çà augure du bon pour la suite...
Troisième épisode où on se rend compte que çà tergiverse déjà beaucoup.
Quatrième épisode avec un peu de wouaf wouaf et de ouin ouin, sinon l'héroïne a toujours les cheveux propres.
Cinquième épisode où j'ai cru qu'un arc scénaristique allait être terminé et que du coup la série allait me réserver des surprises pour la suite... Mais en fait non.
Sixième épisode très nul où j'ai douté plusieurs fois de ma volonté d'aller jusqu'au bout de cette série, faut dire que les bifurcations à la con pour rallonger artificiellement la longueur d'une saison au scénar con comme une pomme commencent sérieusement à m'irriter (SPOILER --------- Putain mais sérieux çà fait 6 épisodes qu'ils veulent libérer le frère de l'héroïne, çà commence à bien faire là où alors exploitez d'autres parties du scénar, mais là c'est vraiment gonflant votre merde les gars).
Septième épisode sur la lancée du sixième, les scénaristes ayant décidé de continuer à faire des détours, le mystère autour de la disparition de l'électricité commence à s'éclaircir, laissant entrevoir un truc nul (encore plus nul que le truc nul que j'avais imaginé, mais on est pas à l'abris d'un twist dans ce genre de série de merde).
Huitième épisode où nos héros rencontrent un problème de pont, en effet les scénaristes les ont bousillés histoire de faire encore un détour dans le scénar... Par contre à la fin de cet épisode la série semble mystérieusement décoller, étonnant.
Neuvième épisode où je me suis rendu compte que ce léger décollage à la fin de l'épisode 8 n'était qu'un mirage. Un épisode absolument à chier.
Dixième épisode où il se passe enfin des choses, peut être en a t-on fini avec les errements ultra chiants du scénario. J'espère en tout cas, parce que je viens de vérifier combien d'épisodes il restait et j'ai constaté avec effroi qu'il en restait 12 ! Putain 12 ! Sinon il faut constater une grosse évolution dans le personnage de Danny car il a changé de coiffure, probablement pour faire comprendre qu'il est devenu un homme, ou alors c'est un moyen de pression psychologique exercé par un garde qui avant le blackout bossait peut-être chez Jean Louis David, peut être cherche t-il à faire en sorte que Danny ne se reconnaisse plus, voir qu'il devienne fou, ou alors cela fait parti d'un programme de lavage de cerveau qui commencerait par le lavage de cheveux. J'espère avoir des réponses dès le prochain épisode, dans 4 mois... Ah oui j'allais oublier, mais l'héroïne a toujours les cheveux propres.
Quatres mois plus tard...
J'ai eu énormément de mal à me motiver à mater la suite, mais comme j'ai le sens du devoir je m'y suis mis...
Onzième épisode plutôt agréable (en tout cas par rapport à ce qu'on nous avait proposé jusque là), c'est rythmé, on rentre dans le vif du sujet, le mystère commence à se dévoiler... Bon y'a toujours des trucs pourris, des morts de merde, des nouveaux personnages qui serviront surement à rien par la suite (comme dans les première partie quoi), un scénario un peu con notamment en ce qui concerne l'héroïne qui psychologiquement change trop mécaniquement. Mais bon la série pourrait devenir sympatoche...
Ah bah le douzième épisode est assez pourri en fait, le mystère se dévoile mais c'est pas bien, vu que le cheminement psychologique des personnages est très artificiel et simpliste (ils réagissent comme des ados de 14 ans hyper émotifs) eh bien çà n'aide pas à donner une once de profondeur à leurs agissements, donc la raison du blackout a vraiment l'air d'un truc débile.
Treizième épisode assez nul, le nouveau méchant (Randall) est déjà irritable tellement il est con, un connard qui se permet de juger les faiblesses de ses collègues alors qu'il est le premier à succomber à ses propres faiblesses (cf l'origine du blackout)... Quel méchant tout pourri.
Quatorzième épisode que j'ai eu du mal à lancer, cette série de merde met de plus en plus à l'épreuve ma rigueur... Mais je vais analyser cet épisode quand même : C'était de la merde, les mecs débarquent à Atlanta pour trouver un connard avec une bombe nucléaire (une bombinette nucléaire plutôt, un truc qu'on peut foutre dans son sac à dos sans se faire chier)... Les héros trouvent le connard, puis le perdent, puis le trouvent, puis le perdent, puis le trouvent... çà a pas l'air réaliste comme çà vu qu'Atlanta c'est pas une petite ville de merde, ils devraient galérer pour trouver un mec super entraîné, mais bon, quand l'électricité a squeezé il semble qu'Atlanta se soit atrophié au point de ressembler à un petit village, donc bon...
Quinzième épisode pourri à base de plans foireux, parce que bon, faire un raid dans le patelin d'origine d'un rebelle pour faire en sorte de le faire venir pour le tuer, mais ne pas envisager qu'il pourrait venir avec 50 potes c'est pas fin stratégiquement, sachant que c'est la 12ème fois que le rebelle en question vient pas seul, vu que même quand il décide d'aller à un endroit seul, y'a toujours au moins deux potes qui le suivent... Putain on se demande comment Monroe a pu arriver au statut de boss de la milice en étant aussi teubé. Mais il y a aussi des révélations à la con de type "tu as un fils", et de surprises en tout genre, mais c'est avant tout un épisode qui a permis aux scénaristes de faire une petite pause histoire de pas faire avancer l'histoire, comme les deux tiers des épisodes en fait, un épisode de Revolution somme toute classique.
Seizième épisode avec un ressort scénaristique bien pourri (ah la la ce bon vieux coup de la jambe pétée...), mais avec une fin épique qui laisse présager une révélation de malade mental.
Dix-septième épisode tout pourri avec la totalité des personnages qui réagissent comme des cons.
Dix-huitième épisode où on nous fait encore chier à laisser traîner l'histoire (comme d'habitude) avec un semi huit-clos paranoïaque super nul (putain mais les vieux artifices quoi...)
Dix-neuvième épisode qui rentre dans le lard pour déboucher sur un truc qui fait penser que cette putain de série n'est pas prête d'arrêter de tergiverser, j'me disais bien aussi que çà allait se régler trop rapidement cette histoire, ah ah j'ai été naïf !
Episode final enfin ! PUTAIN ENFIN ! ENFIIIIIIIIIIIIN !
Que dire... C'était nul, comme le reste, des persos apparus l'épisode d'avant qui disparaissent en ayant servi qu'à ralentir les personnages (des personnages-plots quoi), comme çà a toujours été le cas dans toute la saison, des retournements de situation en veux-tu en voilà... D'ailleurs c'est con au détour d'une scène on sent tout le potentiel gâché de la série, mais bon çà dure 30 secondes donc je vais pas m'étendre. Bon sinon que dire du sens de tout çà, la disparition de l'électricité et tout et tout... Eh bah c'est con, va chercher du sens dans un truc aussi branque stratégiquement, c'est déjà complètement aléatoire à l'échelle des USA, mais alors à l'échelle du monde... Quel gros tas de conneries... Mais quelle merde, putain mais quelle grosse merde !
Je pense que vous l'aurez compris, je ne peux que déconseiller cette série. Enfin non, si vous êtes fans de cheveux soyeux je vous la conseille, l'héroïne n'ayant jamais eu les cheveux gras durant toute la série, ni même des putains de noeuds. Pareil pour les fans de peaux douces, pas un chtar sur la gueule, pas une piqûre d'insecte, enfin faut dire que les forêts sont bien entretenues et que l'herbe est souvent tondue dans ce monde ravagé.