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Rokka no Yuusha, la junk food de l'animation.


Bordel. Non mais sérieusement. Bordel de merde. Voilà comment je commence cette foutus critique. Je viens de me farder 12 épisodes d'une vingtaine de minute d'un animé aussi gras et plein d'entertainement qu'une émission Américaine sur la Fox. Mon estomac intellectuel s'en est prit un coup, assez sévère.
Donc, qu'est-ce que Rokka no Yuusha?- que je renomme Rokka no bidule par flemme. Et je merde la ponctuation, alors ta gueule.


Un androgyne narutesque roux veut devenir un élu lambda d'une énième prophétie parmis un groupe donné au chiffre culturelo-biblique déjà vue, afin de tuer un méchant mythologique et manichéen. Quoi ? Tu n'as rien compris ? Je me répète. Un jeune héros roux veut devenir une des 6 Fleurs d'une Sainte mythique, afin de tuer le Dieu du Mal et les Calamités.
Ce héros ayant pour seul originalité d'en avoir aucune va rencontrer, dans l'ordre : l'Orihime de Bleach/Asuka en mode kawaii-psychopath, le Guts-Renji-Sasuke androgyne et jaloux comme une merde, la Rei mega emo dark ta vu à moitié à poil, la Tsunade/Misato random maman, la Yachiru kawaii psychopath modèle 2 pour pédophile fan de lolicon, et le L/Homme chat.


Voilà la construction des personnage. Des clichés de différents animé/manga, compilé. Pourquoi ? Car ça plaît. Et on touche au nœud du problème. Cet anime est un putain de gros burger. Bien gras. Et a la pizza. Et au sushis. Et a la patate. Et indigeste. Enfin presque.
En terme de capacité, les personnages sont presque du même tonneau, et ne parlons du niveau affectif. Au mon dieu. Ils passérent à côté de la seule bonne idée, celle de la protagoniste tellement traumatisé qu'elle ne fait que haïr ceux qui se rapproche d'elle. Ouai, ben, ce trauma est presque éclaté au profit d'un début de romance. Boom, je t'ai spoilé l'anime, heureux ? Non ? Va chier. Sur Macron pour la peine.
Je suis mauvaise langue – à part au lit lol mdr ptdr tro drol fuc le gvt iluminatyy –, une autre bonne idée fut d'utiliser des architectures Sud Américaine pour cet univers. Adieu château occidentaux, coucou pyramide maya. Et nom à consonance Maya. Ca fait plaisir sa mère.


En quoi c'est un gros burger ?


-Déjà, les protagonistes, en plus d'être écrit selon des clichés qui plaisent, sont fait pour la cosplay.


-Leur look, en plus d'être illogique (coucou, je suis un chevalier, sans armure sur le torse/coucou je suis une meuf qui se bat à moitié nue mais avec un sorte de chapeau rigolot/coucou je suis habillé en sdf) sont fait pour le cosplay. Ce n'est pas un mal. Mais c'est limité. M'enfin, passons.


-L'univers est simple au possible. « Ben là, tu as une île ronde, avec d'autre petites îles derrière #exotisme, et les méchants on les mets dans une presqu'île encore plus évidentes que la moustache de Martinez #subtilitémorano et on va montrer des forêts surtout, ouai, des forêts, et les héros vont aller que dans un endroit, genre on exploite pas le reste #Starwars7 ) Mec, t'es sérieux ? Tu fais chier avec ton univers, ton name dropping et tout, pour les foutre que devant la presqu'île ? LOL ? Ou comment grossir artificiellement un univers sans se soucieux de le faire vivre.


-L'histoire. A l'histoire. Toute la tarte à la crème de l'animation : héroic fantasy, groupe de héros définie, prophétie, méchant dieu, enquête. Sérieusement. Les mecs ont une quêtes, une foutue quête, et TOUT l'animé se concentre sur : trouvé le « 7e » et le tué. WOW. SUCH ORIGINAL. #Another #Judge #Doubt #FUCKINGMARYHIGGINGSCLARK #2017


-Des personnages malin. Ca paraît con, ça paraît être un bon point, mais ça rentre avec tout, dans une logique du « plait à tout le monde ». Tout le monde à aimé des trucs comme Code Geass, Death Note, etc .., donc faisons pareil, non ? Ouai, mais en pire. On se retrouve avec un protagoniste un poil Mary Sue (si ce n'est un portugais Mary Sue), génie en mathématique, en science, en logique, en stratégie, le tout à 18 ans. Et balèze au combat aussi.


-La méchante, c'pas celle qu'on pense, c'la kawaii. Tient ça me rappel Doubt, où l'antagoniste était celui qu'on pensait pas. Dans les faits c'cool. Mais déjà déjà déjà vue. Tellement que finalement, on pense à cette personne. « ALALALA JE SUIS MECHANTE ET BONNE ALALALA »


-AH OUI. Pas vraiment du Burger, enfin si, mais un énorme défaut : a place des femmes. Bordel. Soit : t'es ingénue, et malgré le fait que tout le monde te considère ultra forte, tu as du mal sans la présence de l'HOMME ; soit t'es une mère castratrice sans féminité et très forte mais très conne ; soit t'es baléze, ultra sexualisé, mais t'aime personne car t'es dark et tu friendzone méchamment tout le monde et tu ne peut pas aimer honte à toi salope ; soit t'es une gamine SEXUALISE qui malgré ses 14 ans fait 8 ANS, et balèze par défaut. Ya pas de Femme a peut près normal, sans qui ni sa force ni sa sexualité est problématique. Par contre, les hommes eux, alors ils sont baléze, bien masculin, (hormis le chat, mais étant un L like, c'normal).
Bravo les gars. Bravo.


-Des tonne de partie prit tro dark sans intérêt.


En résumé : une histoire pas originale, une intrigue pas incroyable, des personnages cliché, un protagoniste cliché à souhait, une antagoniste sans grand intérêt, un univers sous exploité et construit de name dropping, des cliffhanger sale, un opening déjà vue sans saveur, mais une animation en elle même soigné malgré un CGI qui pique les yeux (hormis pour les Calamités).

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le 7 juin 2016

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Markus Kane

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