Je dois dire que j'ai été charmée par cette mini-série d'entrée...
3 épisodes assez calmes, certains diront lents, mais pour autant passionnants, et 3 autres plus rythmés avec une intrigue dénouée et des péripéties plus intenses.
Belle ambiance musicale qui est un écrin particulièrement réussi de cette entreprise dont j'ai apprécié également le côté rétro (1960) mais aussi l'exotisme de bord de mer... et une belle photographie aussi !
J'ai écouté l'album d'Odetta qui existe vraiment et davantage encore le titre Deep Blue Sea depuis... j'imagine que le titre a fait un bon en écoute streaming !
Un final d'un grand romantisme et d'une belle poésie, un élément fantastique qui surprend mais qui permet de donner un charme singulier.
Enfin, une distribution superbe où tous les acteurs et leur personnage ont de l'importance.
De Pierre Deladonchamps, parfait dans ce personnage qu'on croirait écrit pour lui, au personnage énigmatique d'Alice jouée par Olga Kurylenko, mais également Barbara Shulz et l'impeccable Simon Abkarian, et la révélation (pour moi) Pierre Perrier.
Bravo au créateur Hervé Admar pour oser une telle série, à la fois poétique, au charme désuet et élégant pour nous parler d'amour.