S Club 7, c’est un peu comme si tu plongeais dans une piscine de paillettes, de sourires ultra-bright, et de scénarios aussi légers qu’une bulle de savon. Une série où un groupe de pop stars tente de percer dans le monde de la musique tout en jonglant avec des intrigues dignes d'une cour de récréation. En gros, c’est le rêve de toute ado des années 90 : suivre des jeunes beaux gosses qui chantent, dansent, et vivent des mésaventures "drôlissimes" sous le soleil.
L’idée de base ? Sept membres, S Club 7, vivent des aventures follement banales tout en espérant devenir des superstars. C’est comme si on avait pris un groupe de musique, qu’on leur avait dit "Ok, maintenant vous jouez dans une sitcom", et qu’ils avaient répondu : "Mais on ne sait pas jouer la comédie !" Pas de souci, apparemment ! Parce que dans cette série, le jeu d'acteur est aussi subtil qu’une chorégraphie de boy band, et chaque situation est prétexte à sortir une petite chanson pleine de positivité (ou de gêne, c’est selon).
Les épisodes ? Ils oscillent entre des moments de "Oh non, on a raté notre audition !" et des scènes où les membres de S Club font du tourisme ou partent à l’aventure dans des décors ensoleillés. Une sorte de mélange entre un road trip musical et une parodie involontaire d’une série pour ados. Le tout servi avec un humour "pince-sans-rire" qui tombe souvent à plat. Mais bon, tu ne viens pas ici pour des dialogues ciselés ou une intrigue complexe, non ? Tu veux des chansons, des tenues colorées, et des chorés à la synchronisation approximative.
Le problème avec S Club 7, c’est que c’est tellement surfait et saturé de bonnes intentions que ça en devient presque une expérience psychédélique. Le groupe semble sortir tout droit d’une capsule temporelle où tout était rose, et où les problèmes de la vie pouvaient être résolus par une chanson entraînante et un peu de danse. Leurs aventures te donnent l’impression que la vie est un long fleuve tranquille, saupoudré de paillettes et de guitares acoustiques. La réalité ? Elle est loin, très loin.
Mais le plus troublant, c’est peut-être l’insistance avec laquelle on tente de te faire croire que ce groupe de pop est l’incarnation même du cool, alors que tu les vois galérer dans des intrigues dignes d’une comédie pour enfants. Le contraste est tellement saisissant que tu te demandes parfois si tu n’es pas dans une parodie. Et peut-être, en fait, que c’est là tout l’intérêt. S Club 7, c’est un concentré de nostalgie un peu kitsch, une capsule des années 90 où tout était plus simple (et aussi beaucoup plus fluo).
En résumé, S Club 7, c’est une série qui se prend pour une aventure musicale mais qui, au final, ressemble plus à une sitcom oubliable avec un groupe qui peine à allier chant et comédie. C’est léger, c’est un peu ridicule, mais étrangement, ça te laisse avec un sourire indulgent. Un peu comme un souvenir d’enfance embarrassant mais attachant.