Ayant plutôt apprécié la première saison de Shingeki no Bahamut, j'ai enchaîné sur Virgin Soul en étant relativement confiant.
Avec deux fois plus d'épisodes que son aîné, je comptais sur cet opus pour approfondir davantage l'univers de la licence tout en proposant quelque chose de plus original au niveau de l'intrigue.
Si l'on peut noter de beaux efforts fait en ce sens, le final de l’œuvre viendra hélas tout gâcher.
De prime abord cette seconde saison démarre plutôt bien. S'inscrivant dans la continuité des événements précédents, la série propose un contexte radicalement différent qui offre à l'univers un renouvellement à la fois inattendu et intéressant. Si ce n'est pour la chronologie et quelques références, ces deux saisons pourraient d'ailleurs être considérées comme deux œuvres totalement distinctes. Le spectateur étant confronté à de nouveaux personnages et, surtout, de nouveaux enjeux.
Malheureusement tous ces efforts et tous ces développements (qui occupent facilement les 3 premiers quarts de la saison) sont trop rapidement occultés lorsque intervient le dernier quart de la série.
Tel un fumeur qui se jetterait sur une cigarette après 3 mois sans tabac, la conclusion de Virgin Soul vient ruiner tout ce que l’œuvre a cherché à bâtir jusqu'à ce stade.
Outre la déception de retomber dans les clichés de la suite facile, ce travers est également préjudiciable pour l'intrigue mise en place. On finit par se dire "tout ça pour ça ?".
Comme avec un soufflé qui retombe, la déception qui se dégage du final vient donc sacrément ternir l'appréciation que l'on aurait pu avoir pour la série dans sa globalité.
Pour cette raison, je la recommande surtout à ceux qui auraient vraiment aimé Shingeki No Bahamut tout en vous conseillant de ne pas vous faire trop d'illusions dès le départ.