"Moi j'étais là avant Findings".
Maintenant que c'est fait je peux finir cette critique ici.
Oui parce que bon c'est difficile de parler des débuts chaotiques de Feldup.
Pourquoi j'insiste sur ce mot que j'utilise très peu, parce que cette fois-ci il est parfaitement adéquat pour décrire la psyché surcréative d'un jeune.
Félix veut se tester à tout parce qu'il a besoin d'extérioriser son mal-être du plus de façon possibles pour le surmonter le plus rapidement sans qu'il le sache.
Ce qui est à retenir dans cette phrase c'est le fait de s'essayer à quelque chose, d'user sa psyché sur différent mode d'habillage spirituel pour la façonner complètement jusqu'à atteindre l'essence la plus simple et donc la plus enfouie.
Et ici, le créateur, encore très jeune, ne va faire que s'essayer à un apparat horrifique "home-made", restant toujours dans la théorie de théorie, d'interprétation d'interprétation, de quête de sens en soi sans réussir à le matérialiser à l'écran.
Ne tenant pas tant du manque de capacité d'aboutissement d'idées, que du fait que son esprit ne cherche qu'à voguer, se perdre longuement à travers le monde des idées pour apprendre beaucoup sur soi, son entourage et le fonctionnement d'internet.
Effriter sa carapace pour se découvrir, cet "ARG" en est un bon exemple car restant constamment dans le théorique sans jamais rien montrer et pourtant Félix en reste très satisfait malgré le résultat abscons, et surtout incompréhensible par tout le monde car trop évanescent.
Un monde d'énergie saisis seulement par son voyageur, un terrain de développement de soi par manipulation de l'éclairage et de la pénombre, une gravure sur les murs virtuels d'internet à base de jeu de luminosité et d'ombres indéchiffrable car personne ne ressentant leur température... à part le vagabond qui est passé par là.
Tout ca étant insondable et donc très profond, forcément, selon lui, car l'ayant beaucoup sorti de lui-même.