Silly Symphonies par L-AmeRickain
Que de souvenirs devant cette saga, qui berça mes récréations sous la pluie lors de mes études studieuses de maternelle. En effet les pions avaient cerné nos profils psychologiques et avaient déterminé avec une acuité toute particulière que l'insertion de ce VHS dans un vieil écran cathodique de 9 pouces pouvait calmer les ardeurs les plus virulentes d'environ 100 à 150 détenus en pantacourt rayé et kickers.
Pendant 3 ans, ils poussèrent donc l'experimentation de plus en plus loin, en démarrant la cassette toujours à zero, soit la fable du lievre et de la tortue. Histoire d'être sûr que tout le monde comprenne. Résultat, si je ne l'ai pas revu depuis 25 ans, chaque trait de pinceau des 3 petits cochons parait encore gravé dans ma rétine, comme le rayon de soleil traversant le nuage, alors que l'on ne s'y attend pas.
Bref, résultat je n'ai jamais atteint le 4e court métrage, les pauses ne durant pas assez longtemps. J'en garde néanmoins un souvenir assez décallé, entre l'immersion totale de ces contes, qui nous happent litterallement dans un univers qui nous parait tout aussi étoffé qu'un long métrage, l'incompréhension du jeune âge de certaines situations (pourquoi le lievre s'arrête alors qu'il va gagner ? oO), la peur de certains personnages (le loup!!!) et surtout l'incompréhension devant ces enseignants nous rembobinant irrémédiablement la cassette au début...
... Quelle torture