Slasher, série d'horreur au rabais qui, il faut bien l'avouer m'avait à peu près maintenu éveillé dans sa première saison, n'a eu de cesse que de se dégrader petit à petit.
Irrémédiablement, nous arrivons en saison 3 et d'emblée, on se demande tout bonnement : mais qu'est ce que je viens de voir ?
En effet, on se demande s'il ne s'agit pas d'un clip de propagande LGBT ou d'une adaptation d'un fantasme d'un scénariste idéologisé. Mais que s'est-il passé ? Pourquoi ces scènes complètement inutiles et horripilantes dans lesquelles on tempête de voir ces déballements érotisants insupportables ? Quel intérêt apportent ces scènes gratuites et hors de propos ?
De plus, on a affaire à tous les poncifs et légendes de la communauté à l'arc-en-ciel : à savoir le méchant cis/mâle/blanc/hétero/sexiste/dominateur/esclavagiste qui oppresse le gentil/progressiste/attachant/lgbt-friendly personnage "racisé" (sic). C'est suintant de mépris de classe, de déni de réalité, de falsification historique nappé d'un racisme ouvert assez sordide.
L'entrisme du lobby LGBT dans la production de cette série était présent dès le début mais beaucoup moins présent et cela n'était pas gênant outre mesure mais à force de remplir la coupe, elle déborde.
Quand on touche à la culture, on peut généralement faire tout (et n'importe quoi) et on est clairement dans le deuxième cas précité.
Quand la promesse initiale pour le spectateur était le slasher popcorn efficace, on se retrouve à affronter la diarrhée audiovisuelle la plus atroce qu'on ait vu depuis des âges.
Si le spectateur (très) patient tolère pendant un épisode entier ce déluge de clichés racistes et utopiques, cela ne sera pas le cas de tout le monde. Dans le cas où on partirait du principe que cette série se situe sur un monde parallèle avec des mœurs et des comportements complètements différents, il n'en reste pas moins que la moralité est encore en question passé ces reproches.
Au départ, on se demande s'il ne s'agit pas d'une satyre sur la société de consommation et la mise en esclavage via les usages "2.0". Et lentement, on s'aperçoit que cela n'est pas exploité ou du moins, cela n'est pas utilisé convenablement (ou le rejet attendu n'est pas présent).
On s'y perd et on ne comprend pas dans quel monde on atterrit ni de quelle série il s'agit quand on pensait que l'on était devant Slasher.