Dans l'univers où prends pied notre histoire, l'humanité n'existe plus, éliminée par d'autres races il y a fort longtemps. Rares sont ils donc dans ce monde fantastique, et pourtant c'est par la rencontre entre une jeune humaine, Somali, et un Golem, gardien de la forêt, que commence notre histoire.
En suivant ce duo partant à la recherche des parents de Somali, on découvre doucement les raisons qui ont amené l'espèce humaine à être exterminée. Racisme ambiant et peur de l'autre ponctue les origines du conflit avec les autres races, amenant à cette disparition que l'on connaît aujourd'hui.
Pour autant, l'histoire n'est qu'un point de détail dans cet univers. Ce qui fait le sel de Somali Et L'esprit de la forêt, ce sont ses décors diaprés, ses forêts aux couleurs irisés, ses villes avivées...
Vous l'aurez compris, cet anime est une ode à la couleur ainsi qu'à la douceur. Et c'est cette beauté de tout les instant qui nous fait aussi facilement embarquer dans l'univers, nous laissant porter par le fil rouge qui anime les 12 épisodes. Si l'action n'est pas au rendez vous et si les plot twist ne sont pas légion, ce n'est pas important.
Car quand vous lancerez cet anime, vous saurez d'avance que vous le regarderez juste pour vous détendre devant les sublimes environnements, pour être emporté par le calme de la musique, bercé par le son de le forêt, enchanté par le personnage de Somali (Sorte de combinaison de tout ce qui existe de plus mignon dans l'univers) et ému par le développement du lien paternel entre le Golem et elle.
Car s'il y a bien une chose que les œuvres du même acabit, tel que Samouraï Champloo ou Space Dandy, nous ont appris : C'est bien que le plus important dans une aventure n'est pas la destination, mais bien tout le voyage derrière.