Je vais peut-être paraître un peu radical dans ma vision des choses, mais mon incompréhension et mon indignation face à cette note prévalent.
Bon, allons y. Steins Gate:
j'ai essayé croyez moi. J'ai essayé de supporter les 12 premiers épisodes, en vain. Des 6 épisodes que j'ai visionné avant de survoler le reste jusqu'au 12ème (bravo pour ceux qui ont tenu les 12 épisodes), je n'ai qu'une chose à dire: nivellement par le bas. Première constatation: le savant fou à la blouse blanche est insupportable. Il braille, aboie et en fait des tonnes pour ne rien dire. J'ai eu l'impression de regarder une version poubelle des dessins animés que je regardais étant gosse sur la chaîne FoxKids ou sur TF1 (TFou). Un peu du style de "totally spies", ou même "inspecteur gadget" (d'ailleurs je me demande si le réalisateur s'est inspiré d'inspecteur Gadget, car son personnage est son clône).
Comment peut-on noter un animé dont les 12 premiers épisodes sont tous aussi puérils les uns que les autres?
Vous me direz, "oui mais après c'est splendide". Bon, essayons alors de faire abstraction de ces 12 épisodes (ce qui relève de l'impossible), mais essayons.
Episodes suivants. AH ENFIN, le voyage temporel. Ah, c'est ça? 5 épisodes pour expliquer une caractéristique du principe de paradoxe temporel, vue et revue dans de nombreux films: la mort inévitable de la petite fille dont j'ai oublié le nom. Fait intéressant pour les amateurs de paradoxes temporels et voyages dans le temps, qui remarqueront que ce passage est un plagiat direct du film "la machine à explorer le temps", de Simon Wells, lorsque la femme du personnage principal meurt d'une façon différente à chacune des tentatives de sauvetage de son mari.
Pour la suite, rien de spécial sur le voyage dans le temps. C'est même plutôt moyen, car vu et revu, mais le plagiat étant fidèle, ce n'est pas non plus catastrophique, mais juste plat. Enfin, autant regarder la trilogie de "Retour vers le futur" de Zemeckis, "doc" vous expliquera le principe des lignes temporelles sans vous en faire un discours théâtralisé et superflu ne véhiculant aucune signification.
Ah, et la révélation ultime, SPOIL ATTENTION
le gros geek est le père de Amane machin. Qu'on l'ai deviné ou pas, s'ils pensent qu'ils sont originaux, c'est inquiétant. Rien que la seule fois où DBZ aborde le voyage dans le temps suffit à mettre dix longueurs d'avance sur cet animé dont le sujet principale est justement ce thème(Vegeta et Trunks pour le lien de parenté)
Bref, je remonte ma note et met un 4/10, car les questions de l'engouement autour de ce "chef d’œuvre" font finalement de cet animé un objet de réflexion très intéressant.
Très ingénieux Steins Gate en fait :)