Un show made in Sorkin, avec bons et mauvais côtés - la critique, par Le Blog du Cinéma
Avant de se faire un nom au cinéma grâce à un Oscar pour le scénario du très casse-gueule mais réussi The Social Network de David Fincher et de revenir récemment sur HBO avec la très sympathique The Newsroom, Aaron Sorkin trouva dès 1999 le succès avec A la Maison Blanche (The West Wing en VO), une série chorale portée entre autres par Martin Sheen et qui éprouvera les bases de la « recette Sorkin » avec ses allées et venues incessantes d’un couloir à un autre où les nombreux personnages se croisent et se recroisent (à la manière des séries de Steven Bochco comme NYPD Blue ou de la plus récente Urgences), des histoires humaines inscrites dans un système jonglant entre drame et comédie et servies par des dialogues très bien écrits, ainsi qu’un attachement à l’actualité et un lourd engagement vis-à-vis de celle-ci.
A la fin d’A la Maison Blanche au bout de sept années, Aaron Sorkin crée pour NBC un nouveau show : Studio 60 on the Sunset Strip. L’auteur nous plonge dans les coulisses d’une émission américaine à sketchs du type du Saturday Night Live avec l’ensemble des recettes éprouvées dans sa série précédente. Il en récupère d’ailleurs également l’un des acteurs principaux pour en faire l’une des figures de proue de sa nouvelle série, l’excellent mais trop discret Bradley Whitford. Mais c’est surtout Matthew Perry que le public retiendra d’abord du casting de cette série pour son premier rôle notable après l’immense succès de la comédie Friends. L’acteur s’éloigne du personnage de Chandler Bing en douceur avec un rôle à la fois plus dramatique mais toujours énergique et doté de répliques humoristiques bien senties : normal pour un personnage de scénariste principal d’une émission satyrique ! (...)
L'intégralité de notre avis sur Studio 60 on The Sunset Strip, sur Le Blog du Cinéma