Dans l'ombre de Gotham, Metropolis a pourtant brillée.

Batman TAS a été une claque pour moi. Pour que je m'en rappelle c'est que ça m'a marqué, vraiment. Plus que le dessin animé, le générique englobait deux impressions: la classe et une certaine peur. Du haut de son building avec l'éclair avec une musique incroyable. Encore aujourd'hui j'ai du mal à concevoir que j'ai pu voir un DA comme ça étant enfant.

Et de l'autre côté il y avait Superman TAS. J'avais un souvenir aussi sur cette série bien que plus flou, et quand je l'ai revue récemment les premières notes du générique m'ont fait dire "ah mais oui!".
Et autant le dire direct: si Batman TAS est aussi unanimement adorée et est la quintessence incarnée du personnage, et bien Superman TAS est du même tonnneau

Alors pourquoi ce sentiment de mal-aimé pour un dessin animé qui fait tout aussi bien que son collègue de Gotham, qui a aussi Bruce Timm et Paul Dini au staff? Je n'arrive qu'à voir que c'est simplement une préférence de goûts, et simplement la grande majorité aimait plus Batman que Superman. Aussi peut-être parce que regarder Batman, ça donnait l'impression de regarder comme un film d'horreur: on sent que c'était plus pour les "plus grands" et forcément on saisit la chance qu'on a de voir quelque chose pas vraiment fait pour nous. Tandis que regarder Superman, il n'y avait pas de défi de transgression. Je suppose.

J'ai néanmoins apprécier de plus en plus à connaître Superman au fil des années. Et en le connaissant mieux, je l'ai mieux apprécié. Et en revenant sur cette série, j'ai remarqué que c'était une superbe adaptation du personnage. Lois dedans est extra (son doublage VO est une grande réussite), on a des épisodes qui utilise une variété d'ennemis plus ou moins connus de Superman.
L'épisode 2x26 m'a mis une belle claque je dois avouer, et la fin de la série est à la fois étonnante mais dans l'esprit du personnage. Ajouter à ça de belles apparitions et cross-over et on a entre nos mains une belle adaptation du Man of steel.

Superman (TAS) a volé tellement haut qu'on l'a ignoré. Mais si on se donne la peine de regarder vers le ciel, on peut voir le charme d'une journée ensoleillée.