A voir... Si on a le temps.
Etant en attente de nouvelles saisons de mes séries fétiches, j'ai décidé de tenter quelques séries que j'aurais pu zapper ces dernières années.
Et c'est bien pourquoi j'ai regardé les deux saisons de Survivors !
Je tiens à dire que je ne juge pas la série sur le fait qu'elle soit arrêté avant la fin, des tas de séries finissent alors qu'elles sont à mon sens très nases, et vice versa, alors...
Bref, après qu'un virus grippal assez méchant, il ne reste plus qu'un pour cent de la population. C'est donc dans l'univers survivaliste qu'on se retrouve... et pourtant, pourtant, on y crois pas des masses.
Les personnages sont assez clichés, voyez vous même :
Abby : Une maman super immunisée qui n'était pas avec son fils pendant l'épidémie, elle est donc sure qu'il est en vie, et rien d'autre n'est plus important. En tant que "personnage principal", elle est donc le cliché type de celle qui vois le bien en chacun, et ne veux faire de mal à personne.
Notez que la douleur de ne pas retrouver son fils au fil des épisodes est supérieure à celle qu'endurent tous les autres personnages qui eux, ont vus mourir leur famille entière, c'est logique...
Greg : Le bon gars de service, un peu fade jusqu'à la fin où l'intrigue se recentre un peu sur lui.
Al : Adulescent riche et égocentrique, qui se transforme au fil des épisodes en bon gars, grâce notamment à Najid. Cependant, il est toujours mis sur la touche pour les moments d'actions. C'est juste la bonne nounou.
Najid : Un gosse qui ne peux s'empêcher de courir au devant des gens à problèmes : je ne compte pas les fois où Al l'a retenu (en vain, la moitié du temps) quand ils se cachaient...
Sarah : Petite blondinette prête à tout pour être protégée. Surtout à coucher, en fait. La petite brebis galeuse du groupe, parce qu'elle pense à elle avant de penser aux autres.
Anya : Médecin légèrement traumatisée, qui joue à cache cache avec Tom (j'en parlerais par la suite). Hormis cela, pas très intéressante...
Et enfin Tom : C'est la que j'ai vu le remake de Lost, Tom étant Sawyer. Avec l'humour en moins, et la tronche de 10 pieds de long en plus. C'est un bad boy, un vrai. La plupart du temps, il le passe à tenter d'étrangler des gens. Il n'a pas de sentiments, mais tombe tout de même amoureux d'Anya, et nous avons donc un duo Kate / Sawyer qui pue le déjà vu. Je t'aime moi non plus... Pour le coup, heureusement que la série s'arrête, et que ce petit jeu prenne fin !
Quelques passages qui font tiquer, comme le fait qu'une lesbienne (ou plutôt bi) s'excuse platement de l'être, un hélico qui vole toute la journée (bonjour le gazoil), et tombe toujours sur qui il faut quand il faut... sans compter le moment où une partie du groupe se retrouve dans un magasin de montagne et se plain de ne pas avoir à bouffer... quitte à faire des malaises.
ALLO ? D'une, il y a toujours ou très souvent de la bouffe de camping dans ces magasins. De deux, c'est rare qu'un magasin de ce genre soit tout seul, y'a bien un magasin de bouffe pas loin les gars ! Et on en viens au troisième point : pourquoi tout le monde a t'il si peur pour la bouffe ? 1% de la population se retrouve avec les vivres de 7 milliards de personnes... Ce que je veux dire, c'est que c'est pas comme si il y avait des zombies à chaque coin de rue ; c'est quand même pas si dur de rentrer dans une maison, de vider les placards, ou d'aller dans un hyper... Et si il y a des gros connards à fusils, il n'y a qu'à aller ailleurs ! C'est pas les voitures abandonnés qui manquent non plus... Bref.
Il faut dire que le petit groupe passe 90% de son temps à rechercher l'un ou l'autre de leurs compatriotes... On peux jouer longtemps à ce petit jeu là ! (Ptete pour ça qu'ils ont pas le temps d'aller chercher à manger...)
Sans compter qu'ils se séparent en ayant THE plan, et que ça foire toujours... Donc on en arrive au point ou en allant chercher untel, c'est bidule qui se fait capturer, alors on pars chercher bidule, mais là c'est truc et machin qui ne reviennent pas...
Comme je l'ai lu sur une autre critique ici, on noteras également que les brushing et les fringues assorties sont de la partie, ainsi que la propreté inégalée.
Malgré tout, la série est pas mal prenante. Comme je l'ai dis, quand on à rien d'autre à se mettre sous la dent, c'est pas si mal. Ca manque de quelque chose, et il faudrait gommer le trop plein de clichés, mais c'est c'est pas si mal.