Taisho Otome Fairy Tale
6.8
Taisho Otome Fairy Tale

Anime (mangas) TV Tokyo (2021)

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L'ère Taishou (ou Taisho) est une période japonaise s'étant étendue de 1912 à 1926 et n'est pas l'un des moments les plus passionnant du pays, si l'on excepte ce moment où des tas de démons se sont mis à sortir ... En vrai, c'est une période qui donne l'impression, dans les campagnes, que le monde est encore bloqué au XIXe voire XVIIIe siècle, et du coup, on est vraiment à une période qui dévoile un certain imaginaire campagnard.


C'est l'époque où l'on pouvait renier un fils sous prétexte qu'il avait le bras pété à vie et lui donner pour épouse une femme achetée on-ne-sais-où, du moment qu'elle ne fait pas trop de vague. Et c'est sur ce point de départ qui aurait pu être très très cringe que démarre Taisho Otome Fairy Tale (littéralement, le conte de fée de la jeune fille de l'ère Taisho) un dessin animé de romance assez feel-good.


Car tout l'animé va raconter comment Yuzuki une petite adolescente débrouillarde, au coeur d'or, va se retrouver fiancée à Tamahiko Shima, un garçon que son père a ostracisé dans une grande demeure à la campagne par son père, suite à l'accident de voiture qui lui a couté l'usage de son bras. Et petit à petit, une romance va naitre entre les deux, Yuzuki, telle une Tohru de Fruits Basket, réussissant à gagner le coeur de Tamahiko par sa gentillesse et sa volonté. Et l'autre sortant de sa dépression et réussissant à devenir protecteur pour la personne qu'il commence à aimer.


L'animé pourrait sembler faire l'éloge de la "femme japonaise" (petite, timide, travailleuse, enjouée) mais il est assez intelligent pour passer au dessus de ça et montrer qu'il y a une complémentarité entre les deux personnages. De plus si les personnages sont assez jeunes, les années passent au cours de la saison ce qui limite le côté "cringe" de leur age de départ (et ils ne font rien qui ne soit pas de leur age.) Les personnages secondaires sont sympa même si parfois un peu cliché et l'évolution de l'histoire se fait de façon assez agréable, Tamahiko se découvrant une vocation dans l'éducation.


Ha, point notable, on voit le tremblement de Terre de Tokyo de 1923 et...


ils se font un bisou sur la bouche à la fin. Bravo. C'est déjà plus que de très très nombreuses romances.


Mais je reste sur ma fin, je m'attendais à mieux, espérant un affrontement entre Tamahiko et le reste de la famille qui n'aura pas lieu et sera juste esquissé dans un dernier épisode afin de servir de point d'accroche pour le manga. Parce que comme d'habitude, si tu veux la suite, faut lire le manga. Pffttttt....

le-mad-dog
6
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le 4 janv. 2022

Critique lue 250 fois

Mad Dog

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